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Poème Régate Rémoise

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#1
Plonge la rame,
Tire, étire, coulisse.
Sur le canal, comme une lame
de surface, l'aviron s’en va et glisse.

D'un lent mouvement au fil de l'eau
La rumeur de brume s'étend si tôt.
Le rameur leste aux longs gestes
de clapotis, équilibre son bateau.

L'éternel va et vient de cadence le relance.
Son corps de muscles et de sueur
s'est libéré et fait battre son coeur.
Il terminera sa course, les sens en résilience.

Plonge la rame,
Tire, étire, coulisse.
Sur le canal, comme une lame
de surface, l'aviron s’en va et glisse.

L'onde se déride au passage du skiff,
au port Colbert, une péniche s'amarre.
Des vapeurs de vase se mêlent aux brouillards.
L'aviron s'amenuise et s'esquisse esquif.
 
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21 Octobre 2018
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#6
Plonge la rame,
Tire, étire, coulisse.
Sur le canal, comme une lame
de surface, l'aviron s’en va et glisse.

D'un lent mouvement au fil de l'eau
La rumeur de brume s'étend si tôt.
Le rameur leste aux longs gestes
de clapotis, équilibre son bateau.

L'éternel va et vient de cadence le relance.
Son corps de muscles et de sueur
s'est libéré et fait battre son coeur.
Il terminera sa course, les sens en résilience.

Plonge la rame,
Tire, étire, coulisse.
Sur le canal, comme une lame
de surface, l'aviron s’en va et glisse.

L'onde se déride au passage du skiff,
au port Colbert, une péniche s'amarre.
Des vapeurs de vase se mêlent aux brouillards.
L'aviron s'amenuise et s'esquisse esquif.
Très beau
Merci Nuitamment
Gaby
 

Perceval

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#7
Plonge la rame,
Tire, étire, coulisse.
Sur le canal, comme une lame
de surface, l'aviron s’en va et glisse.

D'un lent mouvement au fil de l'eau
La rumeur de brume s'étend si tôt.
Le rameur leste aux longs gestes
de clapotis, équilibre son bateau.

L'éternel va et vient de cadence le relance.
Son corps de muscles et de sueur
s'est libéré et fait battre son coeur.
Il terminera sa course, les sens en résilience.

Plonge la rame,
Tire, étire, coulisse.
Sur le canal, comme une lame
de surface, l'aviron s’en va et glisse.

L'onde se déride au passage du skiff,
au port Colbert, une péniche s'amarre.
Des vapeurs de vase se mêlent aux brouillards.
L'aviron s'amenuise et s'esquisse esquif.
Comme quoi sport et poésie vont bien ensemble.
Merci pour ce beau partage.
Amitiés
Perceval
 

Moi

Maître poète
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23 Avril 2020
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Chez moi
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#8
De ce temps dur dur alors heureusement la poésie est la pour nous offrir ce bol d'air en compagnie de l'onde et du rameur.
Très agréable lecture et bel hommage à ce rameur et tous les sportifs merci.

Amitiés
 
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