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Dites-nous, Monsieur,
Un enfant vient de mourir.
Une famille va perdre son sourire.
……………………………
(Bref, d’autres seront nés)
……………………………
Mais il avait un prénom !
Il avait une âme,
Et surtout, il avait une maman
Qui finira ses jours en larmes.
Dites-nous, Monsieur,
Vous qui forgez les armes
Qui font couler des larmes,
Le savez-vous ?
Qui est le responsable de ce drame,
Monsieur… ?
Pourquoi ce silence ?
Cherchez-vous une réponse,
Ou faudra-t-il un autre petit corps
— Peut-être celui du même berceau—
Pour vous troubler enfin ?
Monsieur,
Vous qui maniez cette maudite politique,
Sont-ils pour vous juste des statistiques ?
Des chiffres, « un de moins » dans vos calculs?
Des êtres sans mode d’emploi,
Exclus de toute loi ?
Vous prenez votre plume, signez d’un gribouillis…
Tandis que d’autres saignent : pour vous, c’est l’ordinaire.
Monsieur,
Quand vous rentrez le soir,
Ou le matin avant votre départ,
Vous embrassez votre enfant,
le cœur léger,
Pour rejoindre
le champ de vos guerres
Là où vos missiles ensemencent la terre
D’une nuit sans étoiles.
Et d’autres petits corps s’effondrent
Eh, Monsieur !
Avant de tendre à votre fils
Son doux pain du matin,
N’oubliez pas de frotter vos mains :
Elles puent peut-être le phosphore
De vos équations mort-nées.
Dites-nous, Monsieur « neutre »
Vous qui fermez les yeux — ni pour ni contre —,
Votre fils dort paisible, lui.
Cette mère, elle, hurle à la lune.
(Bref, d’autres seront nés…
J’ai reconnu cette rengaine.
Elle rôde plus haut, dans vos lignes.
— Serai Hocine.
Un enfant vient de mourir.
Une famille va perdre son sourire.
……………………………
(Bref, d’autres seront nés)
……………………………
Mais il avait un prénom !
Il avait une âme,
Et surtout, il avait une maman
Qui finira ses jours en larmes.
Dites-nous, Monsieur,
Vous qui forgez les armes
Qui font couler des larmes,
Le savez-vous ?
Qui est le responsable de ce drame,
Monsieur… ?
Pourquoi ce silence ?
Cherchez-vous une réponse,
Ou faudra-t-il un autre petit corps
— Peut-être celui du même berceau—
Pour vous troubler enfin ?
Monsieur,
Vous qui maniez cette maudite politique,
Sont-ils pour vous juste des statistiques ?
Des chiffres, « un de moins » dans vos calculs?
Des êtres sans mode d’emploi,
Exclus de toute loi ?
Vous prenez votre plume, signez d’un gribouillis…
Tandis que d’autres saignent : pour vous, c’est l’ordinaire.
Monsieur,
Quand vous rentrez le soir,
Ou le matin avant votre départ,
Vous embrassez votre enfant,
le cœur léger,
Pour rejoindre
le champ de vos guerres
Là où vos missiles ensemencent la terre
D’une nuit sans étoiles.
Et d’autres petits corps s’effondrent
Eh, Monsieur !
Avant de tendre à votre fils
Son doux pain du matin,
N’oubliez pas de frotter vos mains :
Elles puent peut-être le phosphore
De vos équations mort-nées.
Dites-nous, Monsieur « neutre »
Vous qui fermez les yeux — ni pour ni contre —,
Votre fils dort paisible, lui.
Cette mère, elle, hurle à la lune.
(Bref, d’autres seront nés…
J’ai reconnu cette rengaine.
Elle rôde plus haut, dans vos lignes.
— Serai Hocine.
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