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OYEM je vous répons un peu tardivement
j’avais à cuisiner ou jeûnais forcément !
Oyem ,je vous salue et pour vous expliquer
Comment de la tristesse on peut bien abdiquer
Je ne verserai pas sur mes malheurs anciens
Des larmes que l’on voit chez les crocodiliens.
Quand de l’adversité je fus une victime
Je n’ai pas partagé en de noirâtres rimes
Le récit des déboires des viles aventures
Que le coquin de sort jetait à ma figure.
Le tourment qui nous vient de l’enfer ou du ciel
Pour ne pas ennuyer se veut confidentiel
Donc j’ai relu François père de Gargantua
Trouvant en sa préface ce conseil délicat
"Mieux est de ris que de larmes écrire
pour ce que rire est le propre de l’homme."
Et puis en contemplant le monde et ses travers
Je refusai d’avoir des larmoiements en vers
Et je renonçai donc aux sottises du temps
Prétendant qu’un morose est un intelligent.
Certes il faut être sage mais le genre prosaïque
Ne fait à mon oreille assez peu de musique
Et versifiant un peu avec des mots sonores
Je réjouis mon tympan et mon style se dore.
Pourquoi serais-je sage le rire est sympathique
S’il est divertissant, critique ou érotique
Alors de la tristesse d’Olympio ou d’un autre
J’ai renoncé tout net à devenir apôtre.
Et ayant retrouvé un bouquin de latin
Je devins moraliste mais alors juste un brin
"Castigat ridendo mores" disait l’adage
Que je traduis ici respectant les usages
"Il corrige les mœurs en riant " bon conseil
Maintenant le moral exposé au soleil.
Bref il m’arrive aussi mais c’est par accident
D’écrire du sérieux ou de montrer les dents
Car penser corriger ce monde qui est mesquin
C’est plonger en piscine à coté d’un requin
Donc poursuivons les choses tant que les sottes Parques
Ne disent pas à Charon prends le donc sur ta barque
Car j’irai en enfer à moins que dans les cieux
On adore les rimes de gens peu sérieux.
j’avais à cuisiner ou jeûnais forcément !
Oyem ,je vous salue et pour vous expliquer
Comment de la tristesse on peut bien abdiquer
Je ne verserai pas sur mes malheurs anciens
Des larmes que l’on voit chez les crocodiliens.
Quand de l’adversité je fus une victime
Je n’ai pas partagé en de noirâtres rimes
Le récit des déboires des viles aventures
Que le coquin de sort jetait à ma figure.
Le tourment qui nous vient de l’enfer ou du ciel
Pour ne pas ennuyer se veut confidentiel
Donc j’ai relu François père de Gargantua
Trouvant en sa préface ce conseil délicat
"Mieux est de ris que de larmes écrire
pour ce que rire est le propre de l’homme."
Et puis en contemplant le monde et ses travers
Je refusai d’avoir des larmoiements en vers
Et je renonçai donc aux sottises du temps
Prétendant qu’un morose est un intelligent.
Certes il faut être sage mais le genre prosaïque
Ne fait à mon oreille assez peu de musique
Et versifiant un peu avec des mots sonores
Je réjouis mon tympan et mon style se dore.
Pourquoi serais-je sage le rire est sympathique
S’il est divertissant, critique ou érotique
Alors de la tristesse d’Olympio ou d’un autre
J’ai renoncé tout net à devenir apôtre.
Et ayant retrouvé un bouquin de latin
Je devins moraliste mais alors juste un brin
"Castigat ridendo mores" disait l’adage
Que je traduis ici respectant les usages
"Il corrige les mœurs en riant " bon conseil
Maintenant le moral exposé au soleil.
Bref il m’arrive aussi mais c’est par accident
D’écrire du sérieux ou de montrer les dents
Car penser corriger ce monde qui est mesquin
C’est plonger en piscine à coté d’un requin
Donc poursuivons les choses tant que les sottes Parques
Ne disent pas à Charon prends le donc sur ta barque
Car j’irai en enfer à moins que dans les cieux
On adore les rimes de gens peu sérieux.