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Dans les vapeurs blanches de l'éther
Je m'obscurcissais l'esprit délétère
De mes ronds de fumée de vagabond
Rêvant d'un monde aux airs nauséabonds.
Ma quille rouillée n'a pas encore démarré
Que déjà putréfiante est la grande marée
Mon voyage sera terrible et lent
Pire encore que l'haleine d'un Léviathan.
Je viendrai purifier ma carcasse souillée
Dans l'écume de ses eaux aux rochers
Je ne serai plus moi ; je serai un autre moi
Nageant tout aussi bien que gouvernent les rois.
Je nagerai dans le vers poétique
Mon errance sera je l'espère prolifique
Mon navire enfin se détache des quais
Je puis dire avec certitude que je m'en vais!
Je pars vers des mondes lointains, inconnus, incertains
Avec des tempêtes, des serpents de mers et des embruns
Le tout mêlé aux monstres marins mystérieux
Je serai seul, sans dieux ni astres dans les cieux.
Dans l'écume des jours je m'endors la nuit,
Dans les remous de la nuit baigne mon esprit
Comme se couche le soleil dans les eaux troublantes
Et se lève la lune d'argent rayonnante.
Mon rafiot craquant se brisera sur les rochers
De la Connaissance qui a ricoché
Sur la surface du monde avant de s'enterrer
Et que la science devienne de mystiques secrets.
Mon esprit est ce navire, mon âme sont les vagues,
Mon corps est le flux et reflux qui divaguent,
Mon oeil sera celui des noires orbites de Charon
Mon regard aussi clairvoyant que les ensoleillés rayons.
Je m'étendrai sur la plaine svelte et lactescente
Où l'horizon se confond avec les vagues indécentes.
Je serai purifié jusqu'à l'abdomen
Sortant de l'écume souillé anadyomène.
Je m'obscurcissais l'esprit délétère
De mes ronds de fumée de vagabond
Rêvant d'un monde aux airs nauséabonds.
Ma quille rouillée n'a pas encore démarré
Que déjà putréfiante est la grande marée
Mon voyage sera terrible et lent
Pire encore que l'haleine d'un Léviathan.
Je viendrai purifier ma carcasse souillée
Dans l'écume de ses eaux aux rochers
Je ne serai plus moi ; je serai un autre moi
Nageant tout aussi bien que gouvernent les rois.
Je nagerai dans le vers poétique
Mon errance sera je l'espère prolifique
Mon navire enfin se détache des quais
Je puis dire avec certitude que je m'en vais!
Je pars vers des mondes lointains, inconnus, incertains
Avec des tempêtes, des serpents de mers et des embruns
Le tout mêlé aux monstres marins mystérieux
Je serai seul, sans dieux ni astres dans les cieux.
Dans l'écume des jours je m'endors la nuit,
Dans les remous de la nuit baigne mon esprit
Comme se couche le soleil dans les eaux troublantes
Et se lève la lune d'argent rayonnante.
Mon rafiot craquant se brisera sur les rochers
De la Connaissance qui a ricoché
Sur la surface du monde avant de s'enterrer
Et que la science devienne de mystiques secrets.
Mon esprit est ce navire, mon âme sont les vagues,
Mon corps est le flux et reflux qui divaguent,
Mon oeil sera celui des noires orbites de Charon
Mon regard aussi clairvoyant que les ensoleillés rayons.
Je m'étendrai sur la plaine svelte et lactescente
Où l'horizon se confond avec les vagues indécentes.
Je serai purifié jusqu'à l'abdomen
Sortant de l'écume souillé anadyomène.