• Forum de Poésie. Postez vos poèmes, vos commentaires...
    Bienvenue à tous les poètes ! Forum de poésie, où tout le monde peut poster ses poèmes, mettre son avis sur les poèmes des autres et participer aux discussions !

Poème Rêver d'être

manolo69120

Poète confirmé
Inscrit
7 Février 2021
Messages
110
J'aime
232
Points
68
Age
68
Localité
vaulx-en-velin
Je suis
Un homme
Hors ligne
#1
Rêver d’être,

Une nuit de pleine lune je fis un rêve :
Je me tenais assis sous le vent d’une grève.
Aussi loin que mes yeux pouvaient s’abandonner,
Le rivage était blanc et la mer moutonnée.

La bise mutine caressait mon visage
Chevauchée par de fins grains de sable éthérés,
Enveloppait mon corps tel un soyeux tissage,
Puis, s’envolait plus loin sans jamais s’égarer.

Bercé par le bruit sourd des vagues s’échouant,
Enivré d’air pur exhalé par l’océan,
Je demeurai ainsi, immobile et serein,
Tandis qu’à l’horizon se levait le matin.

Les voiles d’un bateau se dessinaient au large
Cachant partiellement le soleil renaissant,
Je fermai les yeux, imaginant l’équipage
Affairé aux tâches d’un autre jour naissant.

La nature parlait à mes sens en éveil,
Je ne faisais plus qu’un avec le paysage,
Les sons me pénétraient telles paroles sages,
Mon âme semblait sortir d’un si long sommeil.

J’étais le vent cajolant feuilles et roseaux,
Les vagues, l’océan et aussi les ruisseaux,
Le sable tapissant les terres infécondes,
Le marin, gagnant le port, que la joie inonde.

Je n’étais personne et tout le monde à la fois,
L’incrédule, l’inassouvi, l’homme de foi,
Le tyran, l’élève, le maitre, le félon.
L’illusoire me toisait perdant compagnon.

La vérité aussi perdait de sa substance,
Avais-je besoin d’elle comme raison d’être ?
L’âme réclame-telle de quoi se repaitre ?
Oh ! Rêve exquis où je ne fus que mon essence !

Manuel Susierra
 
Inscrit
1 Novembre 2020
Messages
1,052
J'aime
1,911
Points
173
Age
71
Localité
Mauléon 79700
Je suis
Un homme
Hors ligne
#2
Rêver d’être,

Une nuit de pleine lune je fis un rêve :
Je me tenais assis sous le vent d’une grève.
Aussi loin que mes yeux pouvaient s’abandonner,
Le rivage était blanc et la mer moutonnée.

La bise mutine caressait mon visage
Chevauchée par de fins grains de sable éthérés,
Enveloppait mon corps tel un soyeux tissage,
Puis, s’envolait plus loin sans jamais s’égarer.

Bercé par le bruit sourd des vagues s’échouant,
Enivré d’air pur exhalé par l’océan,
Je demeurai ainsi, immobile et serein,
Tandis qu’à l’horizon se levait le matin.

Les voiles d’un bateau se dessinaient au large
Cachant partiellement le soleil renaissant,
Je fermai les yeux, imaginant l’équipage
Affairé aux tâches d’un autre jour naissant.

La nature parlait à mes sens en éveil,
Je ne faisais plus qu’un avec le paysage,
Les sons me pénétraient telles paroles sages,
Mon âme semblait sortir d’un si long sommeil.

J’étais le vent cajolant feuilles et roseaux,
Les vagues, l’océan et aussi les ruisseaux,
Le sable tapissant les terres infécondes,
Le marin, gagnant le port, que la joie inonde.

Je n’étais personne et tout le monde à la fois,
L’incrédule, l’inassouvi, l’homme de foi,
Le tyran, l’élève, le maitre, le félon.
L’illusoire me toisait perdant compagnon.

La vérité aussi perdait de sa substance,
Avais-je besoin d’elle comme raison d’être ?
L’âme réclame-telle de quoi se repaitre ?
Oh ! Rêve exquis où je ne fus que mon essence !

Manuel Susierra
Rêver sa vie laisse un gout d'inassouvi!
Bravo!
Amitiés, Jean-Yves
 

chessmec

Maître poète
Inscrit
27 Septembre 2018
Messages
9,941
J'aime
15,528
Points
183
Je suis
Un homme
Hors ligne
#3
Votre plume a l'élégance des poètes romantiques et vos alexandrins en rythme saccadé comme ceux des surréalistes...
Je suis otage de vos vers... mais volontaire ! :)
 
Inscrit
3 Novembre 2020
Messages
2,019
J'aime
3,036
Points
173
Localité
Auriol
Je suis
Un homme
En ligne
#4
Rêver d’être,

Une nuit de pleine lune je fis un rêve :
Je me tenais assis sous le vent d’une grève.
Aussi loin que mes yeux pouvaient s’abandonner,
Le rivage était blanc et la mer moutonnée.

La bise mutine caressait mon visage
Chevauchée par de fins grains de sable éthérés,
Enveloppait mon corps tel un soyeux tissage,
Puis, s’envolait plus loin sans jamais s’égarer.

Bercé par le bruit sourd des vagues s’échouant,
Enivré d’air pur exhalé par l’océan,
Je demeurai ainsi, immobile et serein,
Tandis qu’à l’horizon se levait le matin.

Les voiles d’un bateau se dessinaient au large
Cachant partiellement le soleil renaissant,
Je fermai les yeux, imaginant l’équipage
Affairé aux tâches d’un autre jour naissant.

La nature parlait à mes sens en éveil,
Je ne faisais plus qu’un avec le paysage,
Les sons me pénétraient telles paroles sages,
Mon âme semblait sortir d’un si long sommeil.

J’étais le vent cajolant feuilles et roseaux,
Les vagues, l’océan et aussi les ruisseaux,
Le sable tapissant les terres infécondes,
Le marin, gagnant le port, que la joie inonde.

Je n’étais personne et tout le monde à la fois,
L’incrédule, l’inassouvi, l’homme de foi,
Le tyran, l’élève, le maitre, le félon.
L’illusoire me toisait perdant compagnon.

La vérité aussi perdait de sa substance,
Avais-je besoin d’elle comme raison d’être ?
L’âme réclame-telle de quoi se repaitre ?
Oh ! Rêve exquis où je ne fus que mon essence !

Manuel Susierra
Rêver ne dispense pas d'agir pour être...Merci pour le partage...JC Dominé
 

manolo69120

Poète confirmé
Inscrit
7 Février 2021
Messages
110
J'aime
232
Points
68
Age
68
Localité
vaulx-en-velin
Je suis
Un homme
Hors ligne
#5
Votre plume a l'élégance des poètes romantiques et vos alexandrins en rythme saccadé comme ceux des surréalistes...
Je suis otage de vos vers... mais volontaire ! :)
Bonjour, je vais me renseigner sur ce que sont les poètes surréalistes. Je suis inculte en poséie je le reconnais humblement. je vous remercie pour votre appréciation qui me touche. La poésie c'est le partage ; alors quand le partage est fructueux cela donne de la joie. Amicalement
 
Haut