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Rêverie maritime
La plage se dépeuple, les bateaux rentrent au port
La brume du couchant voile les îles lointaines.
Comme un grand goéland, la mer frémit hautaine
Puis dans le silence, pleure en longs sanglots sonores.
Un vent léger me caresse le visage,
Lentement, dans les profondeurs des Abysses,
Calme et paisible, mon ami soleil se glisse
Baignant, les horizons de mon cœur, de mirages.
Les perles de mes rêves affluent à ma mémoire
Vivantes, affolantes, où les effluves de ton parfum
Se mêlent, subtiles, aux vapeurs piquantes des embruns
Troublant l'harmonie solitaire et dérisoire.
Sous la plainte de l'ennui, l'écume frissonne
Comme un froissement d'étoiles dans un ciel sauvage
Où blêmit mon soupir, écho de mon naufrage
Dans le mystère fané que mon âme arraisonne
Alors la mer, comme un violon à contre temps,
De mes pensées, renvoie l'onde aux bord des grèves
Où j'ai tapi ton Nom dans le nid de mes rêves
Puis donne, l'ombre floue de mes désirs, au vent.
La brume du couchant voile les îles lointaines.
Comme un grand goéland, la mer frémit hautaine
Puis dans le silence, pleure en longs sanglots sonores.
Un vent léger me caresse le visage,
Lentement, dans les profondeurs des Abysses,
Calme et paisible, mon ami soleil se glisse
Baignant, les horizons de mon cœur, de mirages.
Les perles de mes rêves affluent à ma mémoire
Vivantes, affolantes, où les effluves de ton parfum
Se mêlent, subtiles, aux vapeurs piquantes des embruns
Troublant l'harmonie solitaire et dérisoire.
Sous la plainte de l'ennui, l'écume frissonne
Comme un froissement d'étoiles dans un ciel sauvage
Où blêmit mon soupir, écho de mon naufrage
Dans le mystère fané que mon âme arraisonne
Alors la mer, comme un violon à contre temps,
De mes pensées, renvoie l'onde aux bord des grèves
Où j'ai tapi ton Nom dans le nid de mes rêves
Puis donne, l'ombre floue de mes désirs, au vent.
© Gabrielle E