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Rimes pileuses
Cher Cyprien que faites vous
Vous ne venez plus à cinq heures
Cela m’ennuie je vous l’avoue
Je perds des instants de bonheur.
Serait-ce le goût de mon thé
Qui vous parait moins sympathique
Ou un manque de volupté
Dans ma sensuelle pratique.
Mon cher ami dites moi tout
Votre avis a de l’importance
À vos assauts j’avais pris goût
Et je déplore votre absence.
Cunégonde je dois le dire
Vous me déçûtes violemment
Du mieux vous passâtes au pire
Dans les bienfaits du sentiment
Vous vous épilâtes ma chère
Et la nudité du pénil
Vous rendit la nature austère
Au point que j’en devins sénile
Que vous ôtiez avec prudence
L’exubérance de l’endroit
Aurait pu avoir l’élégance
De laisser au centre ses droits
Mais un total dénudement
Des soieries de votre pubis
Provoque un désenchantement
Qui m’ôte l’envie de délices.
Le jardinet a de tous temps
Eut une réelle importance
Jamais son appauvrissement
N’incita à l’exubérance.
Que serait donc sans sa forêt
Votre féminine nature
De la clairière l’intérêt
Se trouve aussi dans la parure.
Bref en perdant l’effet velours
Qui enchante ma main frivole
Vous me jouez un sale tour
Votre toison n’est plus idole.
Cyprien il faut le savoir
Ce n’était qu’une tentative
Au désert je pourrais surseoir
Car ma nature est combative
En attendant une repousse
De votre jardin préféré
Osez une visite douce
À mon désir exaspéré.
Quand la croissance naturelle
Aura régénéré l’objet
Dites moi pour la bagatelle
Ce qui convient à vos projets
Je garderai la voie charmante
Sur les bords ferai le ménage
L’évasion est déplaisante
En maillot de bain sur la plage
Mais méfiez vous cependant
Que je commence une aventure
Avec un galant prétendant
N’avoir pas besoin de fourrure.
Cher Cyprien que faites vous
Vous ne venez plus à cinq heures
Cela m’ennuie je vous l’avoue
Je perds des instants de bonheur.
Serait-ce le goût de mon thé
Qui vous parait moins sympathique
Ou un manque de volupté
Dans ma sensuelle pratique.
Mon cher ami dites moi tout
Votre avis a de l’importance
À vos assauts j’avais pris goût
Et je déplore votre absence.
Cunégonde je dois le dire
Vous me déçûtes violemment
Du mieux vous passâtes au pire
Dans les bienfaits du sentiment
Vous vous épilâtes ma chère
Et la nudité du pénil
Vous rendit la nature austère
Au point que j’en devins sénile
Que vous ôtiez avec prudence
L’exubérance de l’endroit
Aurait pu avoir l’élégance
De laisser au centre ses droits
Mais un total dénudement
Des soieries de votre pubis
Provoque un désenchantement
Qui m’ôte l’envie de délices.
Le jardinet a de tous temps
Eut une réelle importance
Jamais son appauvrissement
N’incita à l’exubérance.
Que serait donc sans sa forêt
Votre féminine nature
De la clairière l’intérêt
Se trouve aussi dans la parure.
Bref en perdant l’effet velours
Qui enchante ma main frivole
Vous me jouez un sale tour
Votre toison n’est plus idole.
Cyprien il faut le savoir
Ce n’était qu’une tentative
Au désert je pourrais surseoir
Car ma nature est combative
En attendant une repousse
De votre jardin préféré
Osez une visite douce
À mon désir exaspéré.
Quand la croissance naturelle
Aura régénéré l’objet
Dites moi pour la bagatelle
Ce qui convient à vos projets
Je garderai la voie charmante
Sur les bords ferai le ménage
L’évasion est déplaisante
En maillot de bain sur la plage
Mais méfiez vous cependant
Que je commence une aventure
Avec un galant prétendant
N’avoir pas besoin de fourrure.
