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Sacré Moyen-âge !
Le château fut encerclé, dès le petit matin
On pouvait voir au loin, se dressait les tentes
De l’ennemi, nous étions prêts et par instinct
Chacun priait Dieu, longue était l’attente.
De hauts murs, fossés, protégeaient la forteresse
Sur les chemins de ronde, les archers scrutaient
L’horizon, attendant de prouver leur adresse
Sur l’assaillant, enfin le combat débutait !
Un déluge de feu, de pierre et de fer
S’abattit du rempart, en bas, des cris d’effroi
Des hurlements de douleur, ils vivaient l’enfer
L’odeur de chair brûlée, provoquait désarroi !
Les trébuchets balançaient des blocs, des rochers
Sur les parapets et les murailles explosaient
Sous les coups de butoir, les soldats s’approchaient
Enfin pour conquérir, les lieux exposés.
Le combat était rude et âpre, ensanglanté
Les corps meurtris gisaient, les blessés réclamaient
Du secours, de l’aide, ils étaient achevés
Au fil de l’épée, les vainqueurs furent acclamés.
Ô mon bon peuple va chasser les sorciers
Et les jeteurs de sorts, les nigromanciens
Les adorateurs du mal, les initiés
Poursuivez-les et lâchez les chiens !
Mes braves paysans, vous avez capturé
Ce suppôt de Satan et de sorcellerie
Comment as-tu eu ces pouvoirs dénaturés
Dans les vieux grimoires, les livres de magie.
Maudit ! As-tu pactisé avec le malin
Invoqué le démon, pratiqué rituels
Opéré maléfices, fréquenté catins
Car tu vas subir la justice criminelle.
Bastonnade, noyade, même pendaison
Cela est trop clément pour les faits reprochés
Préférons te laisser le choix, avec raison
Aimerais-tu être grillé ou embroché ?
Accusé ! Nous ordonnons pour tout jugement
Celui de Dieu, l’épreuve nommée Ordalie
Tu prends ce fer brûlant et marche lentement
Sur neuf pas, hélas pour toi, car tu as failli !
Amenez les fagots, dressez le bûcher
Mettez le feu et que brûle ce malfaisant
Que les flammes de l’enfer viennent lécher
Son corps meurtri et qu’il retourne au néant !
Dans un cachot profond, humide, obscur et étroit
Aux murs suintants et couverts de salpêtre
Un très vieux mage est enfermé par son maître
Accusé à tort, d’avoir offensé le Roi.
Enchaîné, affaibli, affamé, il se meurt
Attendant son trépas, lisant un manuscrit
L’enchanteur cherche un charme dans ces écrits
Au fond de son trou, entend dehors les clameurs.
Dans la cour du château, est dressé un gibet
Croquants et vilains sont venus de la contrée
Assister au spectacle offert aux illettrés
Voir au bout de la corde, l’homme s’agiter.
Le condamné sort, accompagné de gens d’armes
La foule conspue, le hue, l’accable d’injures
Le bourreau le prie d’avouer son parjure
Il monte vers la potence, sous le vacarme.
Et l’exécuteur, lui passe le nœud coulant
Le devin récite la formule magique
Trouvée dans son grimoire, instant maléfique
Il disparaît d’un coup, devant tous les manants !
Le château fut encerclé, dès le petit matin
On pouvait voir au loin, se dressait les tentes
De l’ennemi, nous étions prêts et par instinct
Chacun priait Dieu, longue était l’attente.
De hauts murs, fossés, protégeaient la forteresse
Sur les chemins de ronde, les archers scrutaient
L’horizon, attendant de prouver leur adresse
Sur l’assaillant, enfin le combat débutait !
Un déluge de feu, de pierre et de fer
S’abattit du rempart, en bas, des cris d’effroi
Des hurlements de douleur, ils vivaient l’enfer
L’odeur de chair brûlée, provoquait désarroi !
Les trébuchets balançaient des blocs, des rochers
Sur les parapets et les murailles explosaient
Sous les coups de butoir, les soldats s’approchaient
Enfin pour conquérir, les lieux exposés.
Le combat était rude et âpre, ensanglanté
Les corps meurtris gisaient, les blessés réclamaient
Du secours, de l’aide, ils étaient achevés
Au fil de l’épée, les vainqueurs furent acclamés.
Ô mon bon peuple va chasser les sorciers
Et les jeteurs de sorts, les nigromanciens
Les adorateurs du mal, les initiés
Poursuivez-les et lâchez les chiens !
Mes braves paysans, vous avez capturé
Ce suppôt de Satan et de sorcellerie
Comment as-tu eu ces pouvoirs dénaturés
Dans les vieux grimoires, les livres de magie.
Maudit ! As-tu pactisé avec le malin
Invoqué le démon, pratiqué rituels
Opéré maléfices, fréquenté catins
Car tu vas subir la justice criminelle.
Bastonnade, noyade, même pendaison
Cela est trop clément pour les faits reprochés
Préférons te laisser le choix, avec raison
Aimerais-tu être grillé ou embroché ?
Accusé ! Nous ordonnons pour tout jugement
Celui de Dieu, l’épreuve nommée Ordalie
Tu prends ce fer brûlant et marche lentement
Sur neuf pas, hélas pour toi, car tu as failli !
Amenez les fagots, dressez le bûcher
Mettez le feu et que brûle ce malfaisant
Que les flammes de l’enfer viennent lécher
Son corps meurtri et qu’il retourne au néant !
Dans un cachot profond, humide, obscur et étroit
Aux murs suintants et couverts de salpêtre
Un très vieux mage est enfermé par son maître
Accusé à tort, d’avoir offensé le Roi.
Enchaîné, affaibli, affamé, il se meurt
Attendant son trépas, lisant un manuscrit
L’enchanteur cherche un charme dans ces écrits
Au fond de son trou, entend dehors les clameurs.
Dans la cour du château, est dressé un gibet
Croquants et vilains sont venus de la contrée
Assister au spectacle offert aux illettrés
Voir au bout de la corde, l’homme s’agiter.
Le condamné sort, accompagné de gens d’armes
La foule conspue, le hue, l’accable d’injures
Le bourreau le prie d’avouer son parjure
Il monte vers la potence, sous le vacarme.
Et l’exécuteur, lui passe le nœud coulant
Le devin récite la formule magique
Trouvée dans son grimoire, instant maléfique
Il disparaît d’un coup, devant tous les manants !