Hors ligne
Saga d'un amour
1
Ivresse
Par un beau matin de printemps
J’ai croisé sur mon chemin
L’amour violant, l’amour volcan
C’est la vie, c’est le destin
Il a fait une halte,
C’est emparé de mon cœur
Comme un vin qui exalte,
Il m’a conduite au bonheur.
Puis, comme une symphonie
Il a grandi, c’est épanoui
Pour exploser au cœur de l’été
Dans toute sa beauté.
2
Par un beau matin de printemps
J’ai croisé sur mon chemin
L’amour violant, l’amour volcan
C’est la vie, c’est le destin
Il a fait une halte,
C’est emparé de mon cœur
Comme un vin qui exalte,
Il m’a conduite au bonheur.
Puis, comme une symphonie
Il a grandi, c’est épanoui
Pour exploser au cœur de l’été
Dans toute sa beauté.
2
Agonie
En agonie se termine la saison
Les embuches de la vie
Même des symphonies, ont raison
Il n’en reste que des litanies.
Les embuches de la vie
Même des symphonies, ont raison
Il n’en reste que des litanies.
Je le cherche, perdue
Où les hommes font leur loi
Je mène ma quête dans cette cohue
Comme un animal aux abois
Où les hommes font leur loi
Je mène ma quête dans cette cohue
Comme un animal aux abois
D’homme en homme, je vais,
Vous êtes ma drogue, mon opium.
De vous je me repais
J’en fais mon Te Deum
Vous êtes ma drogue, mon opium.
De vous je me repais
J’en fais mon Te Deum
Je n’en éprouve aucune honte
Je boirai ma rancœur jusqu’à la lie,
J’ai l’orgueil de ce conte
Je me fou de la vie !
Je boirai ma rancœur jusqu’à la lie,
J’ai l’orgueil de ce conte
Je me fou de la vie !
3
Déchéance
Etres maléfiques,
De moi, vous profitez.
En rien vous n’êtes romantiques,
Vous vous moquez avec facilité.
Etres maléfiques,
De moi, vous profitez.
En rien vous n’êtes romantiques,
Vous vous moquez avec facilité.
Vous empestez le souffre !
Riez impunément
Diaboliques sous-fifres
En vantant nos nuits, nos moments.
Riez impunément
Diaboliques sous-fifres
En vantant nos nuits, nos moments.
Pourquoi jouir de mon amnésie ?
Goujats sataniques, vous êtes mon narcotique !
Je m’enivre de vous comme une alcoolique
Serez- vous le vin de l’oubli ?
Goujats sataniques, vous êtes mon narcotique !
Je m’enivre de vous comme une alcoolique
Serez- vous le vin de l’oubli ?
Contemplez donc ma déchéance
Ne soyez point indifférant,
D’aucun me portera-t-il assistance
En me sortant de mon néant ?
Ne soyez point indifférant,
D’aucun me portera-t-il assistance
En me sortant de mon néant ?
4
Démence
Mante religieuse on m’appelle,
Je deviens curiosité
De tous les hommes infidèles
Par eux, je me sens dévorée.
Je deviens curiosité
De tous les hommes infidèles
Par eux, je me sens dévorée.
Les jours passent, c’est la descente
Aux enfers où tout mon amour flamboie
Je ne suis plus que démente
Passagère, victime de son émoi.
Aux enfers où tout mon amour flamboie
Je ne suis plus que démente
Passagère, victime de son émoi.
Ma raison me torture
Il me faut sortir de cette imposture
Je me complais comme une impure
Au milieu de cette pourriture !
Il me faut sortir de cette imposture
Je me complais comme une impure
Au milieu de cette pourriture !
J’évolue dans un songe
Rêvant de rencontrer
Ce mâle qui me ronge
Et me fait mendier.
Rêvant de rencontrer
Ce mâle qui me ronge
Et me fait mendier.
5
Combat
Toi l’amant, tu m’as trahie !
Je me méprise de t’aimer encor
Dans ma folie, je me détruis
Dans des combats aux corps à corps.
Je me méprise de t’aimer encor
Dans ma folie, je me détruis
Dans des combats aux corps à corps.
Je me bats et me débats,
Je me livre sans retenue
De l’âpreté de mes ébats
J’en sors toujours vaincue.
Je me livre sans retenue
De l’âpreté de mes ébats
J’en sors toujours vaincue.
Je voudrais ramper à tes pieds
Pour quémander ce peu d’amour
Que tu as su me refuser
Sans me garder d’autre recours.
Pour quémander ce peu d’amour
Que tu as su me refuser
Sans me garder d’autre recours.
Entre mes cauchemars, mes insomnies
Tu me hantes sans jamais me rencontrer
Dans ce ciel encor ‘assombri
Aucun homme ne saura te remplacer.
Tu me hantes sans jamais me rencontrer
Dans ce ciel encor ‘assombri
Aucun homme ne saura te remplacer.
6
Mort
L’amour joue les trouble-fête
J’en ai pris les libertés
Il m’abandonne sur ma défaite
J’en porte l’entière responsabilité
J’en ai pris les libertés
Il m’abandonne sur ma défaite
J’en porte l’entière responsabilité
J’ai le cœur labouré de blessures
Pourrai-je encore le panser ?
Avec un peu de cyanure
J’en mourrai libérée !
Pourrai-je encore le panser ?
Avec un peu de cyanure
J’en mourrai libérée !
Ma mort reste incertaine
Mais j’ai enseveli mon cœur
Dans cette parodie inhumaine
Où se saluent les comploteurs.
Mais j’ai enseveli mon cœur
Dans cette parodie inhumaine
Où se saluent les comploteurs.
7
Aveux
Réussirai-je à t’oublier ?
A vaincre ce fossé qui me ramène
Sans cesse captive de ma médiocrité
Que cet amour sordide déchaîne.
A vaincre ce fossé qui me ramène
Sans cesse captive de ma médiocrité
Que cet amour sordide déchaîne.
Je te déçois ? je n’y peu rien
Tu me jugeras par contumace
Me mépriseras dès demain
Tu me jugeras par contumace
Me mépriseras dès demain
Adieu mon amant, adieu mon amour
Jamais je ne t’oublierai
Tu resteras pour toujours
Au fond de mon cœur, ce tendre couplet.
Jamais je ne t’oublierai
Tu resteras pour toujours
Au fond de mon cœur, ce tendre couplet.
Gabrielle. E.
Extrait de Folies