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Sauvé des eaux
Bonjour, ce n’est que moi, je rentre de la mer
Ce grand lac sympathique dont le sel est tiré
D’être trop confiné je trouvais ça amer
Et puis les grandes plages m’ont toujours attiré.
Donc un matin pluvieux l’autoroute me happa
Me disant qu’en son bout la Vendée souriait
Une armée de robots par trois fois me taxa
S’entraînant pour piller le touriste en juillet.
Ce fut pendant l’horreur de travaux abondants
Réduisant mon chemin à la voie solitaire
Que je dus me traîner pendant le quart du temps
Le cent trente, interdit s’entêtait à déplaire.
Bref je parvins enfin au logis maritime
Un peu fourbu des heures consacrées au volant
Par un ami lointain dont la bonté s’estime
J’avais loué un gîte les pieds dans l’océan.
La chambre était superbe et la grande fenêtre
Selon que la marée était en bas en haut
Nous laissait voir le sable et les roches apparaître
Ou la plage réduite par la montée des flots.
Pour assurer le calme à mon dernier neurone
J’avais laissé l’ordi, même le téléphone
Gardant quelques auteurs, et ayant pour musique
Un zinzin musical ne nuisant à personne.
Hélas la chambre avait son mal télévisuel
Que je regardais peu mais par un grand hasard
Les infos m’informèrent qu’un inconscient cruel
Avait baffé Macron, nourrissant les bavards.
J’allais dès le matin élever les moutons
Qu’un océan clément poussait avec douceur
Marcher sur une plage au plaisant aquilon
Mes orteils ensablés se foutaient bien de l’heure
La fontaine l’a dit « mais que faire en un gîte
À moins que l’on y pense» et bien il avait tort
Je ne pensais à rien car réfléchir m’irrite
Je restais en roue libre admirant le décor.
Il fallait bien manger car la marche ça creuse
Les restaurants fermés pour la raison connue
Avaient par leurs terrasses eut l’idée fort heureuse
D’avoir sous parasol la mer en leur menu.
Bref sans bouger mon cul de l’anse sablonneuse
Et de quelques restos offrant des fruits de mer
J’eus peu d’activités ma gourmandise heureuse
Oubliait les soucis et la virose amère.
Pourtant disciplinés masques en promenade
N’ayant pas de Venise les splendeurs attendues
Empêchaient les touristes de devenir malades
Se méfiant sans doute d’un pathogène perdu !
Ces semaines furent belles et la clim fut active
Car plus le temps passait plus l’Éole local
Sur l’échelle des degrés avait la montée vive
Et sortir dans la nuit lors était illégal !
En bref c’était fort bien et grâce à l’exercice
Des fruits de mer moururent sans grossir leur tueur
Il est plaisant d’aller se goinfrer de délices
Sans que le ceinturon vous serre avec fureur.
Je vous souhaite à tous au moment des vacances
De semblables plaisirs reposant vos crayons
Je m’en vais retrouver vos belles excellences
Et retrouver peut-être un brin d’ l’inspiration.
Bonjour, ce n’est que moi, je rentre de la mer
Ce grand lac sympathique dont le sel est tiré
D’être trop confiné je trouvais ça amer
Et puis les grandes plages m’ont toujours attiré.
Donc un matin pluvieux l’autoroute me happa
Me disant qu’en son bout la Vendée souriait
Une armée de robots par trois fois me taxa
S’entraînant pour piller le touriste en juillet.
Ce fut pendant l’horreur de travaux abondants
Réduisant mon chemin à la voie solitaire
Que je dus me traîner pendant le quart du temps
Le cent trente, interdit s’entêtait à déplaire.
Bref je parvins enfin au logis maritime
Un peu fourbu des heures consacrées au volant
Par un ami lointain dont la bonté s’estime
J’avais loué un gîte les pieds dans l’océan.
La chambre était superbe et la grande fenêtre
Selon que la marée était en bas en haut
Nous laissait voir le sable et les roches apparaître
Ou la plage réduite par la montée des flots.
Pour assurer le calme à mon dernier neurone
J’avais laissé l’ordi, même le téléphone
Gardant quelques auteurs, et ayant pour musique
Un zinzin musical ne nuisant à personne.
Hélas la chambre avait son mal télévisuel
Que je regardais peu mais par un grand hasard
Les infos m’informèrent qu’un inconscient cruel
Avait baffé Macron, nourrissant les bavards.
J’allais dès le matin élever les moutons
Qu’un océan clément poussait avec douceur
Marcher sur une plage au plaisant aquilon
Mes orteils ensablés se foutaient bien de l’heure
La fontaine l’a dit « mais que faire en un gîte
À moins que l’on y pense» et bien il avait tort
Je ne pensais à rien car réfléchir m’irrite
Je restais en roue libre admirant le décor.
Il fallait bien manger car la marche ça creuse
Les restaurants fermés pour la raison connue
Avaient par leurs terrasses eut l’idée fort heureuse
D’avoir sous parasol la mer en leur menu.
Bref sans bouger mon cul de l’anse sablonneuse
Et de quelques restos offrant des fruits de mer
J’eus peu d’activités ma gourmandise heureuse
Oubliait les soucis et la virose amère.
Pourtant disciplinés masques en promenade
N’ayant pas de Venise les splendeurs attendues
Empêchaient les touristes de devenir malades
Se méfiant sans doute d’un pathogène perdu !
Ces semaines furent belles et la clim fut active
Car plus le temps passait plus l’Éole local
Sur l’échelle des degrés avait la montée vive
Et sortir dans la nuit lors était illégal !
En bref c’était fort bien et grâce à l’exercice
Des fruits de mer moururent sans grossir leur tueur
Il est plaisant d’aller se goinfrer de délices
Sans que le ceinturon vous serre avec fureur.
Je vous souhaite à tous au moment des vacances
De semblables plaisirs reposant vos crayons
Je m’en vais retrouver vos belles excellences
Et retrouver peut-être un brin d’ l’inspiration.