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Secret tourment
Doux, romantique, au printemps de la vie,
Saveur du blé mûr fleurant bon le chaume,
Reste gracieux de l’enfance qui s’enfuit
Avec un sourire d’ange, lénifiant comme un baume
L’azur profond où l’on se noie
Touche mon âme pleine d’émoi.
Le ton juste de ce jeune étranger,
Murmure à l’oreille la consolation,
D’une voix mélodieuse à l’accent léger
Qui apaise le cœur et la raison.
Le bras tendre, l’épaule solide et tentante
Conjugue l’imparfait de mon attente.
De sa chevelure soyeuse et dorée
Ma main friponne est sans cesse attirée.
Elle s’élance, tremblante, immonde traîtresse
A la recherche de fugitives caresses.
Etreinte bouleversante d’ultime plaisir
Qu’éveille d’étranges et troublants désirs !
Sa bouche sur ma joue se pose.
Un agréable et innocent baiser
Qui enflamme mon être d’un énorme brasier.
Secouant les tentations qui osent
Franchir les frontières de l’inconscience
Et ravagent les barrières de la décence.
Gabrielle
tirée du livret imaginaire
Saveur du blé mûr fleurant bon le chaume,
Reste gracieux de l’enfance qui s’enfuit
Avec un sourire d’ange, lénifiant comme un baume
L’azur profond où l’on se noie
Touche mon âme pleine d’émoi.
Le ton juste de ce jeune étranger,
Murmure à l’oreille la consolation,
D’une voix mélodieuse à l’accent léger
Qui apaise le cœur et la raison.
Le bras tendre, l’épaule solide et tentante
Conjugue l’imparfait de mon attente.
De sa chevelure soyeuse et dorée
Ma main friponne est sans cesse attirée.
Elle s’élance, tremblante, immonde traîtresse
A la recherche de fugitives caresses.
Etreinte bouleversante d’ultime plaisir
Qu’éveille d’étranges et troublants désirs !
Sa bouche sur ma joue se pose.
Un agréable et innocent baiser
Qui enflamme mon être d’un énorme brasier.
Secouant les tentations qui osent
Franchir les frontières de l’inconscience
Et ravagent les barrières de la décence.
Gabrielle
tirée du livret imaginaire