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Soleil d’automne
A force de briller, l’été s’est épuisé ;
Il a fini sa tâche, encouragé par l’automne,
Et sous l’aile du temps, s’est envolé blasé,
De sa vie estivale, aride et monotone.
Il a fini sa tâche, encouragé par l’automne,
Et sous l’aile du temps, s’est envolé blasé,
De sa vie estivale, aride et monotone.
Puis l’arrière-saison, à poser son décor,
Aux multiples splendeurs recouvrant la verdure,
De ces arbres feuillus, de couleurs rouge et or ;
Tel un embrasement, précurseur de froidure.
Aux multiples splendeurs recouvrant la verdure,
De ces arbres feuillus, de couleurs rouge et or ;
Tel un embrasement, précurseur de froidure.
Un millier d’étourneaux s’enfuient vers l’horizon,
Formant en vol serré, une nuée géante,
Qui les emmènera vers la chaude saison,
Avant de revenir, en masse assourdissante.
Formant en vol serré, une nuée géante,
Qui les emmènera vers la chaude saison,
Avant de revenir, en masse assourdissante.
Dans les champs d’oliviers les voilà qu’ils s’activent,
Les cueilleurs d’olives, par crainte de grand froid.
Plus loin sur le chemin, des randonneurs arrivent,
Au cairn de la colline, et explosent de joie.
Les cueilleurs d’olives, par crainte de grand froid.
Plus loin sur le chemin, des randonneurs arrivent,
Au cairn de la colline, et explosent de joie.
Au gré d’un bel azur, dans les bois nous irons,
Retrouver la fragrance et beauté automnales,
Et sous l’arbre penché nous nous ressourcerons,
Le temps de s’égayer aux heures idéales.
Retrouver la fragrance et beauté automnales,
Et sous l’arbre penché nous nous ressourcerons,
Le temps de s’égayer aux heures idéales.
