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Sonnet du matin vers de plaisantin
Au royaume des fées on avait par erreur
Nourri un bébé-fée d’un excès de potage
La soupe on le sait bien a l’étrange avantage
D’être de la croissance un essentiel acteur
Une fée de trois mètre évidemment fait peur
Et bien que ravissante dès qu’elle eut quinze ans d’âge
On la laissait dehors il eut été dommage
Qu’une porte trop basse soit cause de malheur
Hélas pour ses vingt ans elle but un breuvage
Qui de son jugement provoqua l’embuage
Et la géante fée ne pliant pas son cou
Se cogna en entrant et en devint féroce
Son caractère changea car elle souffrit beaucoup
Vous la reconnaîtrez c’est la fée qu’a la bosse !
Au royaume des fées on avait par erreur
Nourri un bébé-fée d’un excès de potage
La soupe on le sait bien a l’étrange avantage
D’être de la croissance un essentiel acteur
Une fée de trois mètre évidemment fait peur
Et bien que ravissante dès qu’elle eut quinze ans d’âge
On la laissait dehors il eut été dommage
Qu’une porte trop basse soit cause de malheur
Hélas pour ses vingt ans elle but un breuvage
Qui de son jugement provoqua l’embuage
Et la géante fée ne pliant pas son cou
Se cogna en entrant et en devint féroce
Son caractère changea car elle souffrit beaucoup
Vous la reconnaîtrez c’est la fée qu’a la bosse !
