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Sonnets aux confins du confinement !
Son interne chaleur lui montant à la tête
La dame lui demande auriez vous un instant
Pour que nous dissertions sur le doux sentiment
Car un soudain penchant à désirer m’apprête.
Mais vous n’y pensez pas le Covid nous arrête
L’amour n’est point prévu dans le confinement
Point d’étreinte du tout donc le commandement
C’est d’éviter l’envie même la plus discrète
L’amour n’est point prévu dans le confinement
Point d’étreinte du tout donc le commandement
C’est d’éviter l’envie même la plus discrète
Car le baiser masqué n’a plus cette saveur
Qui enchante l’amant avide de douceur
Il en serait conduit à d’étranges mollesses
Qui enchante l’amant avide de douceur
Il en serait conduit à d’étranges mollesses
Et même en s’équipant d’adéquats vêtements
On ne peut espérer d’extatiques caresses
La pandémie nous nuit même érotiquement.
On ne peut espérer d’extatiques caresses
La pandémie nous nuit même érotiquement.
Monsieur vous redoutez l’étreinte téméraire
Mais bien désinfectés de doux enlacements
Permettraient aux désirs de tels enchantements
Que l’échange vaudrait un volcan temporaire
Mais bien désinfectés de doux enlacements
Permettraient aux désirs de tels enchantements
Que l’échange vaudrait un volcan temporaire
Et si notre chaleur sortait de l’ordinaire
Le virus en aurait quelques désagréments
La chaleur nous ferait finir stérilement
Une union aseptique autant que légendaire
Le virus en aurait quelques désagréments
La chaleur nous ferait finir stérilement
Une union aseptique autant que légendaire
Imaginez alors que la pratique soit
En suivant le chemin du corporel émoi
Le remède attendu par la nature humaine
En suivant le chemin du corporel émoi
Le remède attendu par la nature humaine
Nous aurions aussitôt bien des imitateurs
L’étreinte deviendrait la règle souveraine
Et les virus sournois s’en iraient voir ailleurs.
L’étreinte deviendrait la règle souveraine
Et les virus sournois s’en iraient voir ailleurs.
