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Sonnets initiatiques aux rimes variables
Heureux comme un pouvoir dont on fit bon usage
En osant conquérir une exquise toison
Et qui en insistant jusqu’à la déraison
Perdit de sa vigueur lors du tendre partage
Vous étiez à mes yeux la beauté du village
Et d’amoureux besoin s’amorçait la saison
Vous fûtes fort sensible à ma longue oraison
D’un extatique essai nous eûmes l’avantage
Nous étions un peu jeunes pour un plaisir fort vieux
Or il vous plut ma chère de devenir câline
Et le désir de plaire me fit audacieux
Plus vous aimiez mes jeux charmant votre satin
Que vous découvriez au moment des matines.
Plus je venais vous voir dès le petit matin
Comme pendant des mois je plus à votre rose
Consommant ma jeunesse honorant votre fleur
Vous vous montriez nue ignorant la pudeur
Dès le matin solaire en une aimable pose ;
Montrant ces paradis où l’envie se propose
Je goûtais votre peau aux parfums de bonheur
Ne sachant où finit une excessive ardeur
Mes baisers sans pudeur n’eurent jamais porte close
Ainsi dévergondant votre jeune beauté
Vous sutes apprécier d’intenses nouveautés
Que le désir commun à la pratique expose
Nos défuntes vertus ne versèrent point de pleurs
Sur le charmant départ de votre intime fleur
Quand du parfait plaisir nous fûmes virtuoses.
Découvrant grâce au temps les nombreuses caresses
Menant à des plaisirs nous laissant empourprés
Nos corps en alternant ivresses et paresses,
Purent enfin découvrir des charmes ignorés.
Sans perdre sa chaleur l'ardeur enchanteresse
Prit quelques attitudes plaisantes à endurer ;
L’expérience osa vous faire chasseresse,
De plaisantes délices pour corps enamourés.
Les corps en s'accordant se content des histoires
Dont le désir de l'un est de l'autre la gloire
Entretenant un feu dont subsiste un tison
Qui sous le moindre vent redevient floraison
Et les esprits fuyant les ombreuses retraites
Font des sonnets d'amants dans le cœur des poètes,
Heureux comme un pouvoir dont on fit bon usage
En osant conquérir une exquise toison
Et qui en insistant jusqu’à la déraison
Perdit de sa vigueur lors du tendre partage
Vous étiez à mes yeux la beauté du village
Et d’amoureux besoin s’amorçait la saison
Vous fûtes fort sensible à ma longue oraison
D’un extatique essai nous eûmes l’avantage
Nous étions un peu jeunes pour un plaisir fort vieux
Or il vous plut ma chère de devenir câline
Et le désir de plaire me fit audacieux
Plus vous aimiez mes jeux charmant votre satin
Que vous découvriez au moment des matines.
Plus je venais vous voir dès le petit matin
Comme pendant des mois je plus à votre rose
Consommant ma jeunesse honorant votre fleur
Vous vous montriez nue ignorant la pudeur
Dès le matin solaire en une aimable pose ;
Montrant ces paradis où l’envie se propose
Je goûtais votre peau aux parfums de bonheur
Ne sachant où finit une excessive ardeur
Mes baisers sans pudeur n’eurent jamais porte close
Ainsi dévergondant votre jeune beauté
Vous sutes apprécier d’intenses nouveautés
Que le désir commun à la pratique expose
Nos défuntes vertus ne versèrent point de pleurs
Sur le charmant départ de votre intime fleur
Quand du parfait plaisir nous fûmes virtuoses.
Découvrant grâce au temps les nombreuses caresses
Menant à des plaisirs nous laissant empourprés
Nos corps en alternant ivresses et paresses,
Purent enfin découvrir des charmes ignorés.
Sans perdre sa chaleur l'ardeur enchanteresse
Prit quelques attitudes plaisantes à endurer ;
L’expérience osa vous faire chasseresse,
De plaisantes délices pour corps enamourés.
Les corps en s'accordant se content des histoires
Dont le désir de l'un est de l'autre la gloire
Entretenant un feu dont subsiste un tison
Qui sous le moindre vent redevient floraison
Et les esprits fuyant les ombreuses retraites
Font des sonnets d'amants dans le cœur des poètes,