Hors ligne
Souvenirs Nostalgiques
Elle avait une légende derrière son décor
Elle était signée d’un artisan méconnu
La belle était décorée de fleurs bordeaux
Ou damée de carreaux peints à la main
La vaisselle de grand-mère Thérèse
Bien rangée sur l’étagère du gard’manger
Les planches étaient garnies de papier dentelle
Une coutume des chaumières de nos villages
Mes yeux d’enfant trouvaient ça charmant
Ma confidence révèle des secrets personnels
Des secrets discrets qui dominent mon esprit
Souvenirs nostalgiques, souvenirs d’enfance
La vaisselle de grand-mère Thérèse
Évoquait le printemps en toute saison
On y buvait le café dans une jatte le matin
La liqueur de cassis à la nouvelle année
Elle avait une légende derrière son décor
Elle était signée d’un artisan méconnu
La belle était décorée de fleurs bordeaux
Ou damée de carreaux peints à la main
Mes yeux d’enfant trouvaient ça charmant
Ma confidence révèle des secrets personnels
Des secrets discrets qui dominent mon esprit
Ma poésie est pour elle, pour ne pas l’oublier
Les souvenirs reviennent parfois comme un éclair
Ça tambourine comme un coup de tonnerre
Ma confidence révèle des secrets personnels
Ma poésie est pour elle, pour ne pas l’oublier
D.Isabelle
Tous droits réservés@
Une histoire qui me tenait à cœur, une poésie en musique pour lui rendre hommage...c'est l'histoire d'une gentille dame, elle était notre voisine, j'ai passé beaucoup de temps à ses côtés à mes jeunes années, je n'ai qu'un mot pour elle _ " Merci Grand-Mère Thérèse"
Son visage pâle avait la douceur d’un ange
Elle me racontait des histoires sur sa vie
Sur sa famille et sur son homme Georges
Elle était belle avec son long tablier sur sa robe
Enfant, je ne comprenais pas pourquoi
Son dos était courbé, différent du mien
Quand elle marchait, j’avais envie de pleurer
Je me cachais de peur que ma peine l’atteigne
Je me posais la question, souffrait-elle
De son handicap, mais son sourire me rassurait
Elle ne s’occupait pas des regards indiscrets
Son aspect lui était familier sans problème
Son visage pâle avait la douceur d’un ange
Elle me racontait des histoires sur sa vie
Sur sa famille et sur son homme Georges
Elle était belle avec son long tablier sur sa robe
Elle caressait mes cheveux, je m’endormais
Dans ses bras parfumés d’eau de Cologne
j’ai grandi, elle a vieilli, elle était fatiguée
J’ai compris que la fin de sa vie arrivait
Je l’aidais à faire son chignon et à mettre son gilet
Pour me remercier, une friandise était sur la table
Je voudrais retrouver le goût de ce bonbon sucré
Et sentir sa main sur mon visage et mes cheveux
Elle est partie en douceur dans un sommeil profond
Les années ont passé, Je ne l’ai jamais oublié
D.Isabelle
Tous droits réservés@
