Poème Tanger

Tanger

Des collines inondées de soleil fracassant
Et des immeubles blancs étagés tout en long
Tanger, porte africaine ouverte sur l’Occident
Tu accueilles les bateaux depuis la nuit des temps.

Les senteurs de ton port, mêlées au vent marin
Embaumées des grillades et des fleurs de jasmin
Surprennent l’arrivant et le grisent à la fois
Pour mieux le retenir, tu ouvres ainsi tes bras.

L’étroitesse de tes rues qui mènent à la Kasbah
Grouillent, le jour, la nuit, de gens en djellaba
Et tous les étrangers allant se promenant
Sont bien vite repérés par tous les commerçants.

L’Océan atlantique, la Méditerranée
Unis, mêlent leurs eaux pour aller caresser
La plage où les enfants, au visage harmonieux
Jouent sur le sable chaud à d’innombrables jeux.

La nuit te reste t’il des quartiers interdits
Où régnaient des trafics, comme l’on a beaucoup dit
Est-ce que l’on trouve encore ici des quartiers chauds
Où circulaient la drogue, les femmes et les tripots ?