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Après avoir marché, à l'intérieur des terres,
Je me suis reposé, au creux de ton parfum.
Ô je te devinais, cachée sous les embruns
laissés par la rosée, sur de douces bruyères
L'aube me révélait, sans doute pour me plaire
une toge drapée, aux courbes de ses reins,
Je te l'avais donnée, cousue et faite main
par les elfes des bois, sans âge, millénaires.
Souvent je viens vers toi, reflet dans ton miroir,
mon esprit vagabonde au méandre du soir,
petites flammes bleues dans un ciel de minuit.
J'évoque ces instants que je vis dans les rêves
quand le sommeil d'argent arrive sans un bruit,
tel un petit voilier qui s'échoue sur la grève.
Moïse
réédition modifiée ce jour.
tous droits réservés
Je me suis reposé, au creux de ton parfum.
Ô je te devinais, cachée sous les embruns
laissés par la rosée, sur de douces bruyères
L'aube me révélait, sans doute pour me plaire
une toge drapée, aux courbes de ses reins,
Je te l'avais donnée, cousue et faite main
par les elfes des bois, sans âge, millénaires.
Souvent je viens vers toi, reflet dans ton miroir,
mon esprit vagabonde au méandre du soir,
petites flammes bleues dans un ciel de minuit.
J'évoque ces instants que je vis dans les rêves
quand le sommeil d'argent arrive sans un bruit,
tel un petit voilier qui s'échoue sur la grève.
Moïse
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