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Fond de tiroir d'il y a longtemps longtemps longtemps 
Tendre Aimé
Pardonnez-moi, Mon Cher, de vous aimer autant
Mais on ne choisit pas la force des sentiments
J’aime, bien malgré moi, à ne songer qu’à vous
Même si c’est à l’absent que mon cœur se dévoue
Vous êtes mon printemps, mon été, mon hiver
Et pour vous j’userai tout mon vocabulaire
En inscrivant partout sur le mur des saisons
Les lettres hautes en couleurs de votre aimable nom
Tendre Aimé
Je mettrai mon amour pour vous en majuscule
Même s’il me faut porter le poids du ridicule
Je souffrirai pour vous de vivre en parenthèses
A l’écart de tout pourvu que cela vous plaise
Si je ne rencontre en vain que votre indifférence
J’aurai su quelque temps croiser votre existence
Tromper la solitude, me jouer de ses vices
En domptant la tendresse d’un sémillant complice
Et guettant vos sourires et sourire à mon tour
Penser que vos regards formulaient votre amour
Ne m’en veuillez pas trop si je vous semble bête
L’amour emplit le cœur et nous vide la tête
Tendre Aimé
Ma vie sera tout autre quand vous en aurez fuit
Bravant le ridicule et conciliant l’ennui
Je finirai de vivre avec tous mes secrets
Sans haine, ni rancœur, juste un profond regret
Mais pour l’heure il me faut encore tout supporter
L’attente de vous revoir sans pouvoir exister
Le vide que l’on m’impose et la peur qu’on me fait
A ne me voir jamais toujours d’un peu plus près
Cependant consolée d’un mots au téléphone
Que je décroche souvent mais qui jamais ne sonne
A vivre en hypothèse on se sent tout petit
Et on voudrai crier quand on en a envie
Quand il fait trop soleil, quand le ciel est trop bleu
J’ai envie de le voir déteindre dans vos yeux
Mais la journée se passe et je n’ai vu personne
Et dans mon pauvre cœur il existe un automne
Je compte les secondes et je tisse les heures
En les voyant passer je les connais par cœur
Ce n’est pas difficile, elles se ressemblent toutes
Elles vivent de mon chagrin et je vis dans leur doute
Tendre Aimé
Je partirai debout, dressée comme un piquet
Emportant mon soleil dans un maigre paquet
J’aurai beaucoup de peine, ca ne changera rien
Des peines j’en ai eu et j’en aurai demain
Pardonnez-moi, Mon Cher, de vous aimer autant
Mais on ne choisit pas la force des sentiments
J’aime, bien malgré moi, à ne songer qu’à vous
Même si c’est à l’absent que mon cœur se dévoue
Vous êtes mon printemps, mon été, mon hiver
Et pour vous j’userai tout mon vocabulaire
En inscrivant partout sur le mur des saisons
Les lettres hautes en couleurs de votre aimable nom
Tendre Aimé
Je mettrai mon amour pour vous en majuscule
Même s’il me faut porter le poids du ridicule
Je souffrirai pour vous de vivre en parenthèses
A l’écart de tout pourvu que cela vous plaise
Si je ne rencontre en vain que votre indifférence
J’aurai su quelque temps croiser votre existence
Tromper la solitude, me jouer de ses vices
En domptant la tendresse d’un sémillant complice
Et guettant vos sourires et sourire à mon tour
Penser que vos regards formulaient votre amour
Ne m’en veuillez pas trop si je vous semble bête
L’amour emplit le cœur et nous vide la tête
Tendre Aimé
Ma vie sera tout autre quand vous en aurez fuit
Bravant le ridicule et conciliant l’ennui
Je finirai de vivre avec tous mes secrets
Sans haine, ni rancœur, juste un profond regret
Mais pour l’heure il me faut encore tout supporter
L’attente de vous revoir sans pouvoir exister
Le vide que l’on m’impose et la peur qu’on me fait
A ne me voir jamais toujours d’un peu plus près
Cependant consolée d’un mots au téléphone
Que je décroche souvent mais qui jamais ne sonne
A vivre en hypothèse on se sent tout petit
Et on voudrai crier quand on en a envie
Quand il fait trop soleil, quand le ciel est trop bleu
J’ai envie de le voir déteindre dans vos yeux
Mais la journée se passe et je n’ai vu personne
Et dans mon pauvre cœur il existe un automne
Je compte les secondes et je tisse les heures
En les voyant passer je les connais par cœur
Ce n’est pas difficile, elles se ressemblent toutes
Elles vivent de mon chagrin et je vis dans leur doute
Tendre Aimé
Je partirai debout, dressée comme un piquet
Emportant mon soleil dans un maigre paquet
J’aurai beaucoup de peine, ca ne changera rien
Des peines j’en ai eu et j’en aurai demain
Z.