- Inscrit
- 19 Octobre 2018
- Messages
- 3,244
- J'aime
- 5,797
- Points
- 173
- Age
- 85
- Localité
- Orléans
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Toquant à la porte des Toqués !
En ces temps la cuisine est la chose à la mode
On en parle partout et la télévision
Présente des concours où l’on trouve commode
De faire du moindre met une compétition.
Et l’on y voit de tout ! Esthétique d’abord,
On trouve sur les plats des légumes en vrille
Des riens échafaudés en somptueux décor
Car qu’importe le goût il faut que cela brille.
On vient nous conseiller au moment de midi
De menus inspirés de l’autre bout du monde
D’étranges raretés sans se soucier du prix
Oubliant que les bourses ne sont pas toujours rondes.
Et ceux qui ont goûté les coûteuses senteurs
Venus de ces pays où la bombance est rare
S’abonnent rarement aux lointaines saveurs
L’ordinaire de chez nous aisément s’y compare.
Les assiettes, plaisantes à photographier
Sont pour des nourrissons aux appétits modestes
Il faut en épatant savoir justifier
Qu’on complique le simple par d’inutiles gestes
Ces gens pour la plupart on perdu leurs racines
Car on fait mal ici la cuisine d’ailleurs
Les épices exotiques excitent les babines
Mais le plat du terroir est un plus grand bonheur.
Le homard de Bretagne et le foie gras d’Alsace
Se trouvent c’est certain, dans des festins pompeux
Mais grand-mère tes recettes ont encore une place
Il les faut préférer à maints délires coûteux.
En ces temps la cuisine est la chose à la mode
On en parle partout et la télévision
Présente des concours où l’on trouve commode
De faire du moindre met une compétition.
Et l’on y voit de tout ! Esthétique d’abord,
On trouve sur les plats des légumes en vrille
Des riens échafaudés en somptueux décor
Car qu’importe le goût il faut que cela brille.
On vient nous conseiller au moment de midi
De menus inspirés de l’autre bout du monde
D’étranges raretés sans se soucier du prix
Oubliant que les bourses ne sont pas toujours rondes.
Et ceux qui ont goûté les coûteuses senteurs
Venus de ces pays où la bombance est rare
S’abonnent rarement aux lointaines saveurs
L’ordinaire de chez nous aisément s’y compare.
Les assiettes, plaisantes à photographier
Sont pour des nourrissons aux appétits modestes
Il faut en épatant savoir justifier
Qu’on complique le simple par d’inutiles gestes
Ces gens pour la plupart on perdu leurs racines
Car on fait mal ici la cuisine d’ailleurs
Les épices exotiques excitent les babines
Mais le plat du terroir est un plus grand bonheur.
Le homard de Bretagne et le foie gras d’Alsace
Se trouvent c’est certain, dans des festins pompeux
Mais grand-mère tes recettes ont encore une place
Il les faut préférer à maints délires coûteux.