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Poème Tropiques

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#1
Ici on coule des jours heureux aux couchants pacifiques
une dernière fois j'irai parcourir la rocaille sur les sentes du grand morne bleu
au petit matin à la rivière près des hibiscus je ferai récolte de Ouassoux que l'on fera griller sur notre feu
je croquerai encore tes mangues et guetterai ton sourire à la carambole de tes yeux
j'écouterai encore s'écouler le rire de ma femme aux senteurs de vanille
dans le rhum de mes souvenirs une mère berce son fils pour des lendemains mystérieux.

Alors je repartirai par-delà les flots à Valparaiso
je laisserai dans mon sillage les iles gentilles
comme soupir d'alizé dans les palmes
et le froissement des feuilles sur la canne
et tous ces champs de coton rouges
d'où monte le chant des coolies maltraités
Le peuple des nuées migre toujours vers d'autres tempêtes.

Là-bas, Valparaiso,
la ville pastel dévale des collines jusqu'à la mer.
C'est un point de départ pour des montagnes et déserts sauvages aux contrées inconnues.
On dit que même la terre tremble au pied d'une forêt sans fin dont les fleuves rugissent
comme des dieux. On dit qu'ils donnent vie à des peuples encore libres et heureux.
 

D.Isabelle

Maître poète
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#2
Ici on coule des jours heureux aux couchants pacifiques
une dernière fois j'irai parcourir la rocaille sur les sentes du grand morne bleu
au petit matin à la rivière près des hibiscus je ferai récolte de Ouassoux que l'on fera griller sur notre feu
je croquerai encore tes mangues et guetterai ton sourire à la carambole de tes yeux
j'écouterai encore s'écouler le rire de ma femme aux senteurs de vanille
dans le rhum de mes souvenirs une mère berce son fils pour des lendemains mystérieux.

Alors je repartirai par-delà les flots à Valparaiso
je laisserai dans mon sillage les iles gentilles
comme soupir d'alizé dans les palmes
et le froissement des feuilles sur la canne
et tous ces champs de coton rouges
d'où monte le chant des coolies maltraités
Le peuple des nuées migre toujours vers d'autres tempêtes.

Là-bas, Valparaiso,
la ville pastel dévale des collines jusqu'à la mer.
C'est un point de départ pour des montagnes et déserts sauvages aux contrées inconnues.
On dit que même la terre tremble au pied d'une forêt sans fin dont les fleuves rugissent
comme des dieux. On dit qu'ils donnent vie à des peuples encore libres et heureux.

Merci Francis, en lisant vos mots, je voyage !
Vraiment magnifique _ Bravo

Beau dimanche
Bien amicalement
Isabelle
1450829709bateau-guerre.jpg
 

MAB Elhad

Poète confirmé
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#3
Ici on coule des jours heureux aux couchants pacifiques
une dernière fois j'irai parcourir la rocaille sur les sentes du grand morne bleu
au petit matin à la rivière près des hibiscus je ferai récolte de Ouassoux que l'on fera griller sur notre feu
je croquerai encore tes mangues et guetterai ton sourire à la carambole de tes yeux
j'écouterai encore s'écouler le rire de ma femme aux senteurs de vanille
dans le rhum de mes souvenirs une mère berce son fils pour des lendemains mystérieux.

Alors je repartirai par-delà les flots à Valparaiso
je laisserai dans mon sillage les iles gentilles
comme soupir d'alizé dans les palmes
et le froissement des feuilles sur la canne
et tous ces champs de coton rouges
d'où monte le chant des coolies maltraités
Le peuple des nuées migre toujours vers d'autres tempêtes.

Là-bas, Valparaiso,
la ville pastel dévale des collines jusqu'à la mer.
C'est un point de départ pour des montagnes et déserts sauvages aux contrées inconnues.
On dit que même la terre tremble au pied d'une forêt sans fin dont les fleuves rugissent
comme des dieux. On dit qu'ils donnent vie à des peuples encore libres et heureux.
A vous lire, je vogue vers un imaginaire qui me berce et au travers duquel le flux et le reflux des rimes m'envoutent . Merci pour ce beau poème
 
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