Hors ligne
Troublante espérance
Boomerang sentimental me renvoie encore
Leçon passée, l’écho future au cœur blessé
Je marche vers le jour, l’étoile céleste oubliée,
Astre lumineux qui sublime mes aurores.
Au paradis consumé d’amoureux plaisirs,
Lorsque je te vois, je me sens portée aux nues,
Prières silencieuses au carrefour des retenues
Mais je souffre aussi, tant mon corps brûle de désirs.
Viendras-tu aux berges de mes automnes dorés,
Sous les délices perpétuels des jeunes trembles,
Accomplir le sacre béni de tes étés ?
La rouille disparaît dans la brume des jours,
Où que nous soyons, parce que nous serons ensemble
Et que tu es toi, ne cessera mon amour.
EXTRAIT DU RECUEIL Imaginaire
© Gabrielle Egger