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Dans les allées d’un jardin oublié
La pluie triste et froide de janvier
Se disperse entre les clairs graviers
Écrasés par le poids de ses souliers.
Il se promène malgré le vent qui mord
Il tente de résister et malgré ses efforts
Il baisse la tête en cherchant le réconfort
Dans la chaleur d’une coiffe aux larges rebords.
Il tente de résister et malgré ses efforts
Il baisse la tête en cherchant le réconfort
Dans la chaleur d’une coiffe aux larges rebords.
Un vieil arbre sombre, dénudé semble mort
Et pourtant sous les gifles mouillées il se tord
Humblement il parait saluer ce vent du nord
En Inclinant ses branches devant ce roi si fort.
Et pourtant sous les gifles mouillées il se tord
Humblement il parait saluer ce vent du nord
En Inclinant ses branches devant ce roi si fort.
La chair tendre et le bois dur se sont liés
Fondus dans le creuset d’une gémellité
Ils ont un court instant tenté de résister
Au vent puissant devant qui tout doit plier.
Fondus dans le creuset d’une gémellité
Ils ont un court instant tenté de résister
Au vent puissant devant qui tout doit plier.
Bientôt l’homme rejoint sa maison, son confort
Et l’arbre, sous le souffle violent se bat encore.
Il cherche à préserver sa sève, sa vie et son trésor
En attendant le printemps et la chaleur du disque d’or.
Et l’arbre, sous le souffle violent se bat encore.
Il cherche à préserver sa sève, sa vie et son trésor
En attendant le printemps et la chaleur du disque d’or.
Alors dans le jardin coloré, de nouveau éveillé
Les oiseaux réchauffés, bien cachés sous la feuillée
Offriront un concert à l’homme émerveillé
Revenu faire crisser les clairs graviers.
Les oiseaux réchauffés, bien cachés sous la feuillée
Offriront un concert à l’homme émerveillé
Revenu faire crisser les clairs graviers.
Montfort, le 16/01/2020