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En moi je tais un mal, qu'en mes profonds m'écœure.
Molière, en son tombeau gémit, pour ne plus voir
La langue en son déclin, qui va d'une heure en heure
Peut-on la redresser, sinon aucun vouloir ?
L'école ne fait rien, sous l'ombre des systèmes
Comment l'évoluer auprès desdits gérants
Elite en vrais escrocs surchargeant tous les thèmes
Pour n'être que pareils en vrais belligérants.
Avant je n'avais rien, que plume et un crayon
Ardoise et un chiffon, enfouis dans un cartable
Mes pieds me transportaient, n'avais que des haillons
Le père et l'enseignant étaient insupportables ...
Aux moindres des erreurs, on m'infligeait des blâmes
Ceux-ci me faisaient peur, et j'apprenais par cœur
On classe s'entend le cours tout haut qui se déclame
Toujours il est fini d'un chant chanté en chœur...
Retour à la maison, pieds-nus trop bien gercés,
Grand-mère auprès du feu, nous fait part de ses contes
Ni chaine ou magnéto, aux sons à nous bercer
De gouttes de pluie au bas faisant la rente...
De tant d'années passées, en maux et en malheurs
M'ayant tôt endurci, à elle je dois la vie.
Celui qui n'a vécu, au pis de tous les heurts
N'a rien connu du tout, lui assurant survie.
Ne vante rien de biens, qu'un jour tôt tu perdras
Prends soin de ta santé, le mieux que tu possèdes
Le temps est malveillant, un jour il te prendra
Parents et tant d'amis, de tous, te dépossède...
( ... ) Ahmed B. Le 14.01.2019