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Impressions d'art !
Impressions d’Art !
Clarté du port d’Antibes d’Eugène Boudin
Un ciel franc, le blanc pur des vieux remparts
Qui se reflète dans les eaux et puis soudain
Au fond les montagnes qui attirent le regard.
Sombre massif des Maures d’Henri-Edmond Cross
De ces éclats de couleur de nature sauvage
On ressent la douceur du décor non féroce
Des pointillés subtils, pour un beau paysage.
Montagne Sainte victoire de Paul Cézanne
Les ombres jetées du monument minéral
Ont la beauté bleutée des senteurs paysanne
Et sur les pentes, on entend le chant du Mistral.
Les belles lavandières de Paul Gauguin
Celles qui portent le costume provençal
Un dur labeur, au fil de l’eau, pour seul gain
Le plaisir entre elles de battre le linge sale.
La corniche azur de Claude Monet
Du chemin rocailleux, aux teintes de la mer
On perçoit l’âme du peintre passionné
C’est un bonheur pour le promeneur solitaire.
Les rochers de l’Estaque d’Auguste Renoir
De la vue chaotique et au choc de calcaire
S’entremêle à cela, le vert du promontoire
Qui va embrasser le soleil dans les eaux claires.
Avignon, palais des Papes de Paul Signac
Par la lueur du couchant, aux touches primaires
Le pont se noie dans les vapeurs d’un armagnac
Et le fleuve oisif prend des tons outremer.
Tortueux oliviers de Vincent Van Gogh
Leurs branches millénaires se plient sous le vent
L’homme a l’oreille coupée, dans son catalogue
De tableaux, a fait preuve d’un art innovant.
Impression soleil levant, Claude Monet
Ce tableau me trouble, je suis passionné
Le rouge est un phare qui éclaire l’océan
Des ombres noires, navales sortent du néant.
Le radeau de la méduse de Géricault
Le décor est là planté ! Pas de quiproquos
La mort fait son œuvre parmi les passagers
On ressent l’abandon, l’espoir des naufragés.
Plage, Boulogne-sur-Mer, Edouard Manet
Je vois un vieux pastel, un peu suranné
Des enfants sages accompagnés de leurs parents
Du sable, la mer, au loin des bateaux marchands.
Falaise d’Etretat, de Gustave Courbet
Le ciel est floconneux, prêt à se courber
Devant la beauté calcaire du géant blanc
Qui se dresse tel un vaisseau montrant ses flancs.
Bataille de Trafalgar, William Turner
Je sens le choc des bateaux, des duels d’honneur
J’entends le bruit des corps à corps et des canons
L’âpreté des combats, sur les mâts d’artimon.
Réalisme français, l’atelier de Courbet
Et Les raboteurs de parquet de Caillebotte
Les ouvriers œuvrant, suant le dos courbé
Les glaneuses de Millet à faire des bottes
Bar aux folies-Bergère de Claude Manet
Je ressens la mélancolie de la serveuse
De son regard un peu las, il semble émaner
Des instantanés de solitude rêveuse
Monet, sublime tableau, les Nymphéas blancs
Et au milieu du décor, le pont japonais
L’esprit serein, détendu, cela est troublant
J’aimerai dans ce jardin, tant me promener
Et ce Moulin de la Galette de Renoir
La gaîté et les rires des bals de plein air
Tintement des verres à la tombée du soir
La joie de vivre dans le cœur des partenaires
Les Lavandières à Erigny, Pissaro
Elles sont belles, jeunes et surtout girondes
Ces femmes qui battent le linge au fil de l'eau
Je les aime, ces brunes, ces rousses ou blondes
Jeune danseuse de ballet d’Edgar Degas
La frêle jeune fille sur les pointes pose
Devant le photographe, la maestria
De tous ces peintres talentueux, me repose !
Courbet, Le Désespéré !
Je suis pris de vertige, subjugué, troublé
Par la forte intensité de cet autoportrait
De cette œuvre de jeunesse, du peintre Courbet
Fasciné par l’éclat, la beauté de ses traits.
Visage angoissé, de grands yeux au regard noir
Cet effet de clair-obscur accentue l’aspect
Ce sentiment, profond gouffre de désespoir
Comment l’interpréter, je reste circonspect.
M’interroge sur ma propre vie, mon destin
Je sens sur moi, ces bras repliés et ces mains
Qui m’enserrent, j’ai envie de fuir, par instinct
Je reste là, ému, par son côté humain !
Le Caravage
Un clair-obscur, un jeu d'ombre et de lumière
Envahit les œuvres de ce peintre maudit
Prompt à la bagarre et aux coups de rapière
En vrai génie, sa vie fut une tragédie !
Peignant, il juxtapose les couleurs saturées
Évitant les tons purs, brillants, trop lumineux
Alliant teintes claires et d'autres plus foncées
Un tableau, Méduse ! Un sujet audacieux !
Ne regardez pas cette toile, pétrifié
Vous en serez ! Transformé en tas de pierre
Pour cheveux, des serpents, tête décapitée
Un saisissant ouvrage entre ombre et lumière !
Monet, Nymphéas
Un jardin de fleurs, un bassin de nénuphars
Attirent mon regard, au centre de l’étang
Je sens Monet ! Tes touches de couleur, ce fard
Bleuté, qui emplit mon cœur, d’un charme d’antan !
Contemplant les reflets à la surface de l’eau
Prêt à m’égarer par la beauté des nymphéas
Je plonge dans ces tableaux, comme dans les flots
D’un paysage lumineux, aux doux éclats.
Tout me pousse à la songerie, la rêverie
J’entends le calme et le silence estival
Le temps s’écoule, serein je suis, galerie
De sensations, pour ce spectacle floral !
Paul Gauguin
Heureux qui comme Gauguin, fit de beaux tableaux
En marginal, tu as fui vers la Polynésie
Vécu parmi les habitants de Tahiti
Et peint le charme des nymphes, aux corps si beaux.
Tu voulais vivre, d'extase, de calme et d'art
T'échapper de la folie, d'être libre enfin
Vers les îles Marquises et sentir leurs parfums
Tu as fait des toiles à la gloire des beaux-arts.
Portraits de couples de femmes, quelquefois nues
Sur leurs visages, on ressent la mélancolie
La douceur du temps qui passe, du paradis
Perdu, belles tahitiennes, aux seins charnus.
L'Origine du monde !
Gustave Courbet peint l'Origine du monde
Ce tableau choqua ceux à l'esprit puritain
Car cette toile était considérée comme immonde
Et le modèle devait être une catin !
Cette femme lascivement allongée sur le lit
Montre son sexe sans vergogne au grand public
Est-ce un chef-d'œuvre, une forme d'anomalie ?
L'image n'a vraiment rien de diabolique !
Béotiens, amateurs d'art, âmes sensibles
N'oubliez pas, vous venez tous du même endroit
Se souvenir de cela, n'est point si horrible
Et de bonne grâce, gardez votre sang-froid !
La jeune fille à la perle
Tu étais d'abord la jeune fille au turban
Un petit tableau peint par Johannes Vermeer
Et je t'imagine monter dans les haubans
Toi ! Douce enfant d’un pirate et prendre la mer
Il n'y a que toi, pour tout décor que le noir
Je m’approche doucement, je vois ton regard
Tes yeux qui s’interrogent, fixant l’auditoire
Si je suis là présent, ce n’est pas par hasard
Ta bouche rouge légèrement entrouverte
Une lumière ténue éclaire ton visage
Et cette tendre beauté qui nous est offerte
Jeune fille à la perle, j’aime ton image !
Impressions d’Art !
Clarté du port d’Antibes d’Eugène Boudin
Un ciel franc, le blanc pur des vieux remparts
Qui se reflète dans les eaux et puis soudain
Au fond les montagnes qui attirent le regard.
Sombre massif des Maures d’Henri-Edmond Cross
De ces éclats de couleur de nature sauvage
On ressent la douceur du décor non féroce
Des pointillés subtils, pour un beau paysage.
Montagne Sainte victoire de Paul Cézanne
Les ombres jetées du monument minéral
Ont la beauté bleutée des senteurs paysanne
Et sur les pentes, on entend le chant du Mistral.
Les belles lavandières de Paul Gauguin
Celles qui portent le costume provençal
Un dur labeur, au fil de l’eau, pour seul gain
Le plaisir entre elles de battre le linge sale.
La corniche azur de Claude Monet
Du chemin rocailleux, aux teintes de la mer
On perçoit l’âme du peintre passionné
C’est un bonheur pour le promeneur solitaire.
Les rochers de l’Estaque d’Auguste Renoir
De la vue chaotique et au choc de calcaire
S’entremêle à cela, le vert du promontoire
Qui va embrasser le soleil dans les eaux claires.
Avignon, palais des Papes de Paul Signac
Par la lueur du couchant, aux touches primaires
Le pont se noie dans les vapeurs d’un armagnac
Et le fleuve oisif prend des tons outremer.
Tortueux oliviers de Vincent Van Gogh
Leurs branches millénaires se plient sous le vent
L’homme a l’oreille coupée, dans son catalogue
De tableaux, a fait preuve d’un art innovant.
Impression soleil levant, Claude Monet
Ce tableau me trouble, je suis passionné
Le rouge est un phare qui éclaire l’océan
Des ombres noires, navales sortent du néant.
Le radeau de la méduse de Géricault
Le décor est là planté ! Pas de quiproquos
La mort fait son œuvre parmi les passagers
On ressent l’abandon, l’espoir des naufragés.
Plage, Boulogne-sur-Mer, Edouard Manet
Je vois un vieux pastel, un peu suranné
Des enfants sages accompagnés de leurs parents
Du sable, la mer, au loin des bateaux marchands.
Falaise d’Etretat, de Gustave Courbet
Le ciel est floconneux, prêt à se courber
Devant la beauté calcaire du géant blanc
Qui se dresse tel un vaisseau montrant ses flancs.
Bataille de Trafalgar, William Turner
Je sens le choc des bateaux, des duels d’honneur
J’entends le bruit des corps à corps et des canons
L’âpreté des combats, sur les mâts d’artimon.
Réalisme français, l’atelier de Courbet
Et Les raboteurs de parquet de Caillebotte
Les ouvriers œuvrant, suant le dos courbé
Les glaneuses de Millet à faire des bottes
Bar aux folies-Bergère de Claude Manet
Je ressens la mélancolie de la serveuse
De son regard un peu las, il semble émaner
Des instantanés de solitude rêveuse
Monet, sublime tableau, les Nymphéas blancs
Et au milieu du décor, le pont japonais
L’esprit serein, détendu, cela est troublant
J’aimerai dans ce jardin, tant me promener
Et ce Moulin de la Galette de Renoir
La gaîté et les rires des bals de plein air
Tintement des verres à la tombée du soir
La joie de vivre dans le cœur des partenaires
Les Lavandières à Erigny, Pissaro
Elles sont belles, jeunes et surtout girondes
Ces femmes qui battent le linge au fil de l'eau
Je les aime, ces brunes, ces rousses ou blondes
Jeune danseuse de ballet d’Edgar Degas
La frêle jeune fille sur les pointes pose
Devant le photographe, la maestria
De tous ces peintres talentueux, me repose !
Courbet, Le Désespéré !
Je suis pris de vertige, subjugué, troublé
Par la forte intensité de cet autoportrait
De cette œuvre de jeunesse, du peintre Courbet
Fasciné par l’éclat, la beauté de ses traits.
Visage angoissé, de grands yeux au regard noir
Cet effet de clair-obscur accentue l’aspect
Ce sentiment, profond gouffre de désespoir
Comment l’interpréter, je reste circonspect.
M’interroge sur ma propre vie, mon destin
Je sens sur moi, ces bras repliés et ces mains
Qui m’enserrent, j’ai envie de fuir, par instinct
Je reste là, ému, par son côté humain !
Le Caravage
Un clair-obscur, un jeu d'ombre et de lumière
Envahit les œuvres de ce peintre maudit
Prompt à la bagarre et aux coups de rapière
En vrai génie, sa vie fut une tragédie !
Peignant, il juxtapose les couleurs saturées
Évitant les tons purs, brillants, trop lumineux
Alliant teintes claires et d'autres plus foncées
Un tableau, Méduse ! Un sujet audacieux !
Ne regardez pas cette toile, pétrifié
Vous en serez ! Transformé en tas de pierre
Pour cheveux, des serpents, tête décapitée
Un saisissant ouvrage entre ombre et lumière !
Monet, Nymphéas
Un jardin de fleurs, un bassin de nénuphars
Attirent mon regard, au centre de l’étang
Je sens Monet ! Tes touches de couleur, ce fard
Bleuté, qui emplit mon cœur, d’un charme d’antan !
Contemplant les reflets à la surface de l’eau
Prêt à m’égarer par la beauté des nymphéas
Je plonge dans ces tableaux, comme dans les flots
D’un paysage lumineux, aux doux éclats.
Tout me pousse à la songerie, la rêverie
J’entends le calme et le silence estival
Le temps s’écoule, serein je suis, galerie
De sensations, pour ce spectacle floral !
Paul Gauguin
Heureux qui comme Gauguin, fit de beaux tableaux
En marginal, tu as fui vers la Polynésie
Vécu parmi les habitants de Tahiti
Et peint le charme des nymphes, aux corps si beaux.
Tu voulais vivre, d'extase, de calme et d'art
T'échapper de la folie, d'être libre enfin
Vers les îles Marquises et sentir leurs parfums
Tu as fait des toiles à la gloire des beaux-arts.
Portraits de couples de femmes, quelquefois nues
Sur leurs visages, on ressent la mélancolie
La douceur du temps qui passe, du paradis
Perdu, belles tahitiennes, aux seins charnus.
L'Origine du monde !
Gustave Courbet peint l'Origine du monde
Ce tableau choqua ceux à l'esprit puritain
Car cette toile était considérée comme immonde
Et le modèle devait être une catin !
Cette femme lascivement allongée sur le lit
Montre son sexe sans vergogne au grand public
Est-ce un chef-d'œuvre, une forme d'anomalie ?
L'image n'a vraiment rien de diabolique !
Béotiens, amateurs d'art, âmes sensibles
N'oubliez pas, vous venez tous du même endroit
Se souvenir de cela, n'est point si horrible
Et de bonne grâce, gardez votre sang-froid !
La jeune fille à la perle
Tu étais d'abord la jeune fille au turban
Un petit tableau peint par Johannes Vermeer
Et je t'imagine monter dans les haubans
Toi ! Douce enfant d’un pirate et prendre la mer
Il n'y a que toi, pour tout décor que le noir
Je m’approche doucement, je vois ton regard
Tes yeux qui s’interrogent, fixant l’auditoire
Si je suis là présent, ce n’est pas par hasard
Ta bouche rouge légèrement entrouverte
Une lumière ténue éclaire ton visage
Et cette tendre beauté qui nous est offerte
Jeune fille à la perle, j’aime ton image !
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