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Je m’adonne à mirer une plume câline
Qui m’offrit un écrin d’espérance inquiétante
Où je sens que mon âme en cette ère éprouvante
Commence à devenir une infectante épine
D’un glaive enseveli sous un magma luisant
Par un carmin sanglant qui dégouline en trombe.
Sagement elle danse en ce ciel où les bombes
Jouent leur funèbre accord en cet air alezan
Afin que s’achemine un écrit partitif
Qui laisse à suggérer ce que devient ce monde
Un temps crépusculaire où coulent les secondes
Qui achèvent leur course en un ruisseau plaintif.
Jamais plus ne luira notre lait maternel
Qui pointe sa rondeur sous ses cocons aimants
Ses cratères souillés pourris par ses enfants
Devenant chaque jour un incessant rituel
Où s’omet notre éveil de cette union astrale.
Ainsi le bal s’achève, la lumière n’est plus
Elle décroit sans mal en ces sols dissolus
Se voyant corrosif sur son lit d’hôpital
Couvert par la poussière où la mort s’ingurgite.
Le futur se dessine, le thermomètre est clair
Notre étoile décède aux portes Enfer
Rongée par la tumeur sous ce contrat tacite.
En cette bulle flasque enrobée de pétrole
Nous nous emprisonnons dans notre création
Où les bienfaits féaux n’ont de sens qu’à l’action
D’hypocrites propos saupoudrés d’éthanol
Qui chavirent les cœurs de nos parents stellaires
Réduits à l’impuissance en nos projets guerriers.
Apollon ne peut plus bercer sa Séléné
Et elle, elle n’est plus apte, sous ses tendres prières
A protéger les siens sous son cercle neigeux
Où miroite l’amour de son brillant époux.
Ce constat est le seing d’improbables courroux
D’hauteurs démesurées sous nos actes fielleux
Où la réflexion n’est qu’un état secondaire
Pour pouvoir aboutir à l’achèvement brute
De nos sombres méfaits afin que notre chute
A tous, nous soit fatale, en ce morne cancer.
Continuons d’abimer nos poumons estropiés
Et colportons notre ire en cette déraison
Ainsi ne sera prise, en compte la leçon
De nos chers concepteurs totalement usés.
Ainsi le tournoiement de ce doux appendice
D’un rutilant blanc crème appose son message
L’espérance de paix trépasse sous la rage
Déplumant sans répit ces lucides éclisses.
Oiseau Lyre.
Qui m’offrit un écrin d’espérance inquiétante
Où je sens que mon âme en cette ère éprouvante
Commence à devenir une infectante épine
D’un glaive enseveli sous un magma luisant
Par un carmin sanglant qui dégouline en trombe.
Sagement elle danse en ce ciel où les bombes
Jouent leur funèbre accord en cet air alezan
Afin que s’achemine un écrit partitif
Qui laisse à suggérer ce que devient ce monde
Un temps crépusculaire où coulent les secondes
Qui achèvent leur course en un ruisseau plaintif.
Jamais plus ne luira notre lait maternel
Qui pointe sa rondeur sous ses cocons aimants
Ses cratères souillés pourris par ses enfants
Devenant chaque jour un incessant rituel
Où s’omet notre éveil de cette union astrale.
Ainsi le bal s’achève, la lumière n’est plus
Elle décroit sans mal en ces sols dissolus
Se voyant corrosif sur son lit d’hôpital
Couvert par la poussière où la mort s’ingurgite.
Le futur se dessine, le thermomètre est clair
Notre étoile décède aux portes Enfer
Rongée par la tumeur sous ce contrat tacite.
En cette bulle flasque enrobée de pétrole
Nous nous emprisonnons dans notre création
Où les bienfaits féaux n’ont de sens qu’à l’action
D’hypocrites propos saupoudrés d’éthanol
Qui chavirent les cœurs de nos parents stellaires
Réduits à l’impuissance en nos projets guerriers.
Apollon ne peut plus bercer sa Séléné
Et elle, elle n’est plus apte, sous ses tendres prières
A protéger les siens sous son cercle neigeux
Où miroite l’amour de son brillant époux.
Ce constat est le seing d’improbables courroux
D’hauteurs démesurées sous nos actes fielleux
Où la réflexion n’est qu’un état secondaire
Pour pouvoir aboutir à l’achèvement brute
De nos sombres méfaits afin que notre chute
A tous, nous soit fatale, en ce morne cancer.
Continuons d’abimer nos poumons estropiés
Et colportons notre ire en cette déraison
Ainsi ne sera prise, en compte la leçon
De nos chers concepteurs totalement usés.
Ainsi le tournoiement de ce doux appendice
D’un rutilant blanc crème appose son message
L’espérance de paix trépasse sous la rage
Déplumant sans répit ces lucides éclisses.
Oiseau Lyre.
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