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J'ai l'insomnie tragique je noircis un papier
d'un peu d'apocalypse issue d'un encrier
d'un peu d'apocalypse issue d'un encrier
Le diable étant lassé de l’ humaine nature
Concocta un virus terrible créature
Pour se faire de la pub car le grand Belzébuth
De ses admirateurs s’inquiétait de la chute.
Or le grande architecte n’aimant pas le cornu
lui dit tuez un peu mais avec retenue
Certes l’homme n’est pas la bonté idéale
Mais gardons quelques-uns de la chute fatale .
Ne voulant pas froisser le chef de l’univers
Satan sema en douce le tout petit pervers
Et arriva alors la vile pandémie
Touchant l’humanité craignant la maladie
Le grand ordinateur de la voûte céleste
Ne sachant contrôler cette effroyable peste
Ayant un bug étrange fit dans la confusion
Des confinés en tas sans hésitation.
Le démon principal méchant comme une teigne
Dit je dois terrifier c’est le but de mon règne
et je dois inventer quelque puissant malheur
qui sème le respect inspirant la terreur.
Alors le journaleux commentateur constant
Devint à tout instant un bourreau insistant
Brassant dans l’infortune les plus laides nouvelles
il sciait le moral de toutes les cervelles
Et l’étrange lucarne aimait tant la sottise
Que le speaker féru de la moindre bêtise
Semait à chaque instant quelques incertitudes
Cachant son ignorance sous maintes platitudes
Car moins on en savait plus les bavards des ondes
Parlaient des bruits divers qui chagrinaient le monde
Et si un scientifique osait dire je l’ignore
Son avis s’effaçait sous les pitres sonores.
Satan en rigolait aimant l’ indélicat
Blablateur sévissant au moment des repas
Et le fléau du jour qui nuisait aux humains
était le journaleux dès le petit matin.
Tournant mon guéridon je cherchais un oracle
Pour calmer nos malheurs avant notre débâcle
Et un soir par bonheur m’apparut un vieillard
Qui me dit Belzébuth me casse les panards
Je vais vous retirer une part du fardeau
La radio la télé feront des braseros
Et pour vous dispenser des marchands d’amertume
Je vais vous ramener aux anciennes coutumes
Le monde de demain sera anthropophage
Et tous les malfaisants porteurs de sots messages
Deviendront succulents à la broche ou au four
Car la chaleur détruit le virus sans détour.
Alors il sera temps d’espérer d’entreprendre
Le traitement utile que l’homme doit attendre
Les mensonges n’auront comme les ignorances
Aux oreilles du public pas la moindre importance
Et les hommes de sciences loin de la politique
Créeront dans le silence quelque thérapeutique
je ne précise pas la fin de nos malheurs
Car un anthropophage pourrait me croire speaker.
Mais accordez au temps le délai nécessaire
les utiles penseurs ont déjà tant à faire
Et la sottise humaine tirant un lourd passif
Voudrait tout tout de suite en bipède excessif.
Ayez une sagesse qui médite et qui couve
Sachez que des chercheurs qui cherchent cela se trouve
Mais la solution n’est pas au bout d’une perche
car des chercheurs qui trouvent c’est connu on en cherche.
Et puisque rien n’est neuf retrouvons des racines
Qui prouvent que l’histoire est sans cesse assassine
Trouvons en La Fontaine une situation
Ressemblant au présent et sa malédiction
"Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
Le "Covid" (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait au genre humain la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés"
Puis copiant Victor disons l’événement
De la méchanceté être le châtiment
Mettant en un poème aux hommes désunis
Qu’ils devront être bons ou qu’il seront punis
"Alors l'aigle d'airain qu'il avait sur son casque,
Et qui, calme, immobile et sombre, l'observait,
Cria : Cieux étoilés, montagnes que revêt
L'innocente blancheur des neiges vénérables,
Ô fleuves, ô forêts, cèdres, sapins, érables,
Je vous prends à témoin que cet homme est méchant!"
"Dieu seul est grand mes frères" a prêché Massillon
Il purgera la terre de la malédiction
Mais le présent exige une humanité telle
Que l’unité de tous se doit d’être réelle.
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