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Poème d'amour Une attirance astrale

Oiseau Lyre

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18 Décembre 2019
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Une femme
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#1
Je puis ouïr dans la nuit un bruit fort apaisant
Qui, de marbre, ne me laisse, sous ses doux couinements
Et comme s'il hélait un quelconque ru d'aide
Hésitant à entrer en ces sombres pinèdes
Qui m'inspiraient la peur, je ne pouvais passer
Ma destiné d'errance en ignorant cet être.

Qu'importait sa silhouette, il laissa transparaitre
Une obsession psychique et vraiment décisive
Où sa psychologie me semblait palliative
En mon esprit félin qui ne souhaitait qu'aider
Cette âme mystérieuse aux rêves chamoirés.

Alors vint le moment de prendre mon courage
Pour oser m'imiscer en ces obscurs parages
Où la seule musique audible du décor
N'était qu'un air lugubre entonné sous le sort
D'un balais de corbeaux où se joint l'instrument
De sons stridents et sourds de tout ces craquement
Octroyant à ce lieu une sinistre ambiance.

J'avais la sensation que ces arborescences
M'espionaient sans relâche en ce couffin uni
Masquées par le couvert du feuillage bruni
Afin de m'octroyer un malaise constant
Qui rajoute, sous leurs coeurs, à ce bal éprouvant
Une félonie vile où s'allie la mesure
Aux rythme des oiseaux en cet ossuaire pure.

L'usure de la chair de ce bois lézardé
Calciné et noirci sur ce sol lapidé
Semblait être victime ou carrément la proie
D'un Satan désirant inoculé ces bois
Pour des motivations qui m'échappaient encore.

Pourquoi vouloir réduire à néant la nature ?
Qu'avait-elle de si spécial en sa stature
Pour subir un affront, une infligeante peine
D'importante teneur pour que gorgée de haine
Elle devienne froide où l'accueil ne réside
Que dans l'ombre de mort qui l'a rend insipide ?

Je sentais sa souffrance en cette mise-en-scène
Peinte sous le fusain de lancinantes pennes
En un charbon ardant qui cachait sans ferveur
Cet anémique souffle où accroîent les senteurs
D'un déclin lénitif affligeant à ces terres
Un liquide poisseux consumant ses artères.

Ce songe despotique allait m'annihiler
Sous ces tons obscurcis où Râ n'avait briller
Depuis bien des années faisant de ce pourtour
Un tombeau forestier ou la vie n'a plus court.

C'est alors que je vis sous ma vision nocturne
Embuées d'un voile blanc un enfant de Saturne
Qui semblait effrayé mais qui moi m'attirait
Et bercé sous le rai rutilant qu'il versait
Je me laissais haper dans ce relent d'espoir
De ce chien aux poils d'ors pour calmer ses déboires
En m'acollant à lui de façon rassurante.

Après s'être apaisé sous mon allure aimante
Rapidement il vit que je ne lui voulais
Aucun mal, au contraire, ce présage montrait
Que de par ce câlin nuptial et journalier
Nous fusionnons en un symbole satiné
Où s'enchassent les cours d'équités pragmatiques
Du jour et de la nuit en un lien rhétorique.

En effet je saisis que notre opposition
Dépeignait ce qu'il manque à cette amputation
De par notre vison d'une flamme commune
Il était le Soleil, et moi j'étais la Lune
De ce terne saphir expliquant l'attirance
Que pour l'autre, nous avions, rien que par sa présence.

Sous un cosmique envol nous remontions au ciel
Afin que notre amour puisse être l'étincelle
Qui refera reluire en poupons étoilées
Notre maison bleutée en signe de piété.

Oiseau Lyre.
 

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