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Vieux souvenirs qui à ma mémoire s’impose
Ma jeunesse attentive aux inconnues passant
Fut jadis attirée par un jupon charmant
Je me souviens encore de bise printanière
Remontant un jupon de façon singulière
Sitôt que j’aperçus le textile qui vole
Je fus reconnaissant au délicat Éole
Car n’ayant pas voilé votre exquise nature
J’entrevis le bonheur dépourvu de parure
Vous vites mon regard ainsi que mon audace
Vous demandant alors restera-t-il de glace
Mais ayant conservé un soupçon d’élégance
Ce fut sans sots excès que je fis mes avances
Je vous parlais du temps dépourvu de froidure
Qui des dames allégeait les exquises parures
Et vous fit remarquer la brise favorable
Qui d’indiscrétion s’était rendue coupable.
Vous me dites monsieur que la température
Pourrait imaginer quelque désinvolture
Mais Éole est coquin c’est un don naturel
Qui pourrait faire penser à des jeux sensuels
Pour oser un peu plus connaissons nous d’abord
La hâte n’incite pas aux harmonies des corps
Décrivez s’il vous plaît tout ce qui vous attire
Les mots les mieux choisis font l’âme qui soupire
Ayez un beau discours orné de tempérance
Qui pourrait aboutir à de l’impertinence
Car les mots quelques fois font les bonheurs tactiles
Et mènent aux baisers les approches subtiles
La pluie venant gâcher de subite façon
Cet échange plaisant nous nous précipitons
Sous une obscurité qu’un porche nous propose
Où ma bouche sur vous rapidement s’impose
Et par son insistance un baiser nous indique
Que l’orage souvent est chose bénéfique
Caressante et gardant quelque délicatesse
La dame apprécia peu à peu mon adresse
Or la pluie s’arrêtant elle me dit je pars
Mais si vous le voulez nous reprendrons plus tard
J’habite au vingt cinq dès que sonnent quatre heures
Nous pourrons jusqu’au soir échanger des bonheurs
Or voyant sur son seuil le nom de la charmante
J’ai un espoir soudain l’hypothèse m’enchante
Serait elle mariée à mon vil percepteur
Qui pompe mes euros avec excès d’ ardeur !
Alors je fais du zèle et enchante la dame
Suivant les fantaisies que sa douceur réclame
Et tout en m’incitant à l’aimer sans repos
Je me venge du gars qui m’assaille d’impôts
Et comme on ne peut pas imposer la luxure
J’exploite sa douceur avec désinvolture
Et prenant du repos par des tiers successifs
Je verse mes acomptes en me montrant actif.
La dame paraissant adorer tous mes soins
J’abonne mes désirs à ses charmants besoins
Et vengeant sans pitié mon fiscal découvert
Je lui montre l’attrait de délices divers
Mais je dois avouer que mes tendres efforts
N’étaient pas destinés au seul bonheur du corps
Et que de faire cocu un méchant percepteur
Ajoutait aux plaisirs une exquise saveur.
Hélas le cher époux de la dame plaisante
Fut muté sottement pour exercer à Nantes
Il me fallut attendre un assez long moment
Pour retrouver le feu d’un tel tempérament.
Ma jeunesse attentive aux inconnues passant
Fut jadis attirée par un jupon charmant
Je me souviens encore de bise printanière
Remontant un jupon de façon singulière
Sitôt que j’aperçus le textile qui vole
Je fus reconnaissant au délicat Éole
Car n’ayant pas voilé votre exquise nature
J’entrevis le bonheur dépourvu de parure
Vous vites mon regard ainsi que mon audace
Vous demandant alors restera-t-il de glace
Mais ayant conservé un soupçon d’élégance
Ce fut sans sots excès que je fis mes avances
Je vous parlais du temps dépourvu de froidure
Qui des dames allégeait les exquises parures
Et vous fit remarquer la brise favorable
Qui d’indiscrétion s’était rendue coupable.
Vous me dites monsieur que la température
Pourrait imaginer quelque désinvolture
Mais Éole est coquin c’est un don naturel
Qui pourrait faire penser à des jeux sensuels
Pour oser un peu plus connaissons nous d’abord
La hâte n’incite pas aux harmonies des corps
Décrivez s’il vous plaît tout ce qui vous attire
Les mots les mieux choisis font l’âme qui soupire
Ayez un beau discours orné de tempérance
Qui pourrait aboutir à de l’impertinence
Car les mots quelques fois font les bonheurs tactiles
Et mènent aux baisers les approches subtiles
La pluie venant gâcher de subite façon
Cet échange plaisant nous nous précipitons
Sous une obscurité qu’un porche nous propose
Où ma bouche sur vous rapidement s’impose
Et par son insistance un baiser nous indique
Que l’orage souvent est chose bénéfique
Caressante et gardant quelque délicatesse
La dame apprécia peu à peu mon adresse
Or la pluie s’arrêtant elle me dit je pars
Mais si vous le voulez nous reprendrons plus tard
J’habite au vingt cinq dès que sonnent quatre heures
Nous pourrons jusqu’au soir échanger des bonheurs
Or voyant sur son seuil le nom de la charmante
J’ai un espoir soudain l’hypothèse m’enchante
Serait elle mariée à mon vil percepteur
Qui pompe mes euros avec excès d’ ardeur !
Alors je fais du zèle et enchante la dame
Suivant les fantaisies que sa douceur réclame
Et tout en m’incitant à l’aimer sans repos
Je me venge du gars qui m’assaille d’impôts
Et comme on ne peut pas imposer la luxure
J’exploite sa douceur avec désinvolture
Et prenant du repos par des tiers successifs
Je verse mes acomptes en me montrant actif.
La dame paraissant adorer tous mes soins
J’abonne mes désirs à ses charmants besoins
Et vengeant sans pitié mon fiscal découvert
Je lui montre l’attrait de délices divers
Mais je dois avouer que mes tendres efforts
N’étaient pas destinés au seul bonheur du corps
Et que de faire cocu un méchant percepteur
Ajoutait aux plaisirs une exquise saveur.
Hélas le cher époux de la dame plaisante
Fut muté sottement pour exercer à Nantes
Il me fallut attendre un assez long moment
Pour retrouver le feu d’un tel tempérament.