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J’ai comme voulu partir un soir d’hiver
Le crépuscule en vain marque le cœur blafard
Mais l’âme s’est désistée, la larme à la prière
Les astres sanglotent, et leurs rouages explosent
Des questions infiniment affamées
Moi infime créature, dans la ville aux cieux brunâtres
Je contemple le wagon, paria du train de toutes pensées
Car la colère calamiteuse jamais ne se résorbe
Sans doute l’écume m’attend, et la barque sans voile aussi
Le rafiot à la dérive m’observe, sous un ciel brodé d'étoiles
Et l’esprit dans le vague j’irai,
Vers l’infini, à deux ou seule
Vers le ciel ou la mer, mais loin du sol
Adieu,
Je ne veux que Dieu, et voir les astres heureux.
Le crépuscule en vain marque le cœur blafard
Mais l’âme s’est désistée, la larme à la prière
Les astres sanglotent, et leurs rouages explosent
Des questions infiniment affamées
Moi infime créature, dans la ville aux cieux brunâtres
Je contemple le wagon, paria du train de toutes pensées
Car la colère calamiteuse jamais ne se résorbe
Sans doute l’écume m’attend, et la barque sans voile aussi
Le rafiot à la dérive m’observe, sous un ciel brodé d'étoiles
Et l’esprit dans le vague j’irai,
Vers l’infini, à deux ou seule
Vers le ciel ou la mer, mais loin du sol
Adieu,
Je ne veux que Dieu, et voir les astres heureux.