Poème vol chez les dieux

Le son de ses turpitudes,
résonne encore dans cet homme en décrépitude.

Sans relâche d'avoir invoqué l'hypocrite Juda,
il persevera insidieusement tel une fantasia,
à la conquête de Magdalena.

Son coeur s'est perdue dans son esprit qui le flatte
Pour s'être épris d'une colombe à la robe écarlate.

Magdalena à la peau soyeuse à la rosée du matin,
il a des sillons creusé au burin.

Sans se prendre la tête, il dérobe une étoile des dieux.
Sans attendre ils lui jetent un sort malicieux.

Conjecturant que son larcin plaira à ses yeux .
Le divin lui offra un coeur orguilleux.

Loin du regard des camaïeux,
Son coeur devint rocailleux.

Ivre d'une joie intrépide
d'avoir dérobé la plus candide

Les dieux sortirent de l'atlantide
sur leurs chars d'arachnides.

Sans jamais se sentir aux abois
il jubile en montrant un air narquois.

Il a usé de son intelligence pour tromper les dieux
Ils ont usé de leurs sciences pour lui creuver les yeux.

On ne dérobe pas un joyeux d'une couronne qui brille,
sans s'exposer à sa vue qui s'exile.