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Vous prendrez bien un petit verre de rien !
(ou des vers de pas grand chose!)
Mon écran me regarde avec un air bizarre
Et même mon clavier n’a pas l’œil des bons jours.
Tu n’écris plus du tout tu as la phrase rare
La paresse aurait-elle à ton bagout mis court
Je sais que les vacances contrarient le labeur
Et que l’immobilisme est source de plaisir
Mais ta plume rouillant au soleil ou ailleurs
Aura quelques douleurs à sortir du loisir.
Toi qui aime rimer sur les gens et les choses
Tu vas perdre le rythme ainsi que la césure
Et pour ré-accorder les mots mis en ta prose
Il faudra retrouver ta profonde nature.
Ben oui ! Mais je ne sais sur quoi jeter mes mots
J’ai l’inspiration qui s’est carapatée
Je n’ai de dons restant pas le moindre rameau
Je ne suis qu’une mule et même pas bâtée.
J’aurais pu consacrer un temps à la cuisine
Mitonner quelques plats en faire un mémento
Demander leur avis aux voisins et voisines
Sur le poulet cocotte ou le beurre d’escargot.
Mais il faisait trop chaud, le froid me convenant
J’ai fait dans le sandwich, c’était plus confortable
Le jambon cornichon ce n’est pas échauffant
Et le saucisson beurre est toujours agréable.
J’aurais bien pu relire augmentant ma culture
Des œuvres de classiques oubliées au bahut
Mais pourquoi revenir à la littérature
Que j’avais contournée au moment du chahut
Lors la mélancolie solaire du moment
Ne me mit en l’esprit qu’un vide interstellaire
Pas le moindre début d’un encouragement
Car ma fainéantise osait être exemplaire.
J’ai aussi essayé grâce à l’automobile
De voir des paysages inconnus de mes yeux
Mais ma lenteur me fit paraître malhabile
Et même les gendarmes étaient suspicieux.
Et dans le flot puant de l’infâme autoroute
On ne voit rien du tout de la vie du pays
On voit le cul de l’autre avec un affreux doute
Saurais-je m’arrêter s’il survient un ennui.
J’aurais pu chez Éros trouver quelque secours
Chercher des silhouettes pour siestes crapuleuses
Mais la chaleur peut nuire aux brûlantes amours
À moins de pratiquer l’étreinte paresseuse.
Les dames chevauchantes craignant l’hyperthermie
Ne se déchaînent point en juillet ou en août
Même climatisée une gourmande amie
Des excès estivaux n’irait pas jusqu’au bout.
Bien sur dans la piscine la chose est praticable
Mais le chlore du bouillon a l’étrange défaut
Il bouffe les bronzages et les teints admirables
En léopardisant votre peau bêtement.
Le faire dans la mer mène aux complications
Il faudrait éviter les belles à régime
Le sans-sel à la mode évite l’immersion
La passion décroît quand le chlorure s’anime.
Et puis ma muse aussi a besoin de vacances
Inspirer un rimeur est un travail ardu
Un pamphlet sur l’état n’aurait pas d’importance
Les élus au boulot ne sont plus assidus.
Je m’en vais donc glander pendant que le temps passe
Sottisant plus ou moins mais en prenant mon temps
Si un brin de fatigue aujourd’hui vous menace
Allez sur un transat et faites en autant.
(ou des vers de pas grand chose!)
Mon écran me regarde avec un air bizarre
Et même mon clavier n’a pas l’œil des bons jours.
Tu n’écris plus du tout tu as la phrase rare
La paresse aurait-elle à ton bagout mis court
Je sais que les vacances contrarient le labeur
Et que l’immobilisme est source de plaisir
Mais ta plume rouillant au soleil ou ailleurs
Aura quelques douleurs à sortir du loisir.
Toi qui aime rimer sur les gens et les choses
Tu vas perdre le rythme ainsi que la césure
Et pour ré-accorder les mots mis en ta prose
Il faudra retrouver ta profonde nature.
Ben oui ! Mais je ne sais sur quoi jeter mes mots
J’ai l’inspiration qui s’est carapatée
Je n’ai de dons restant pas le moindre rameau
Je ne suis qu’une mule et même pas bâtée.
J’aurais pu consacrer un temps à la cuisine
Mitonner quelques plats en faire un mémento
Demander leur avis aux voisins et voisines
Sur le poulet cocotte ou le beurre d’escargot.
Mais il faisait trop chaud, le froid me convenant
J’ai fait dans le sandwich, c’était plus confortable
Le jambon cornichon ce n’est pas échauffant
Et le saucisson beurre est toujours agréable.
J’aurais bien pu relire augmentant ma culture
Des œuvres de classiques oubliées au bahut
Mais pourquoi revenir à la littérature
Que j’avais contournée au moment du chahut
Lors la mélancolie solaire du moment
Ne me mit en l’esprit qu’un vide interstellaire
Pas le moindre début d’un encouragement
Car ma fainéantise osait être exemplaire.
J’ai aussi essayé grâce à l’automobile
De voir des paysages inconnus de mes yeux
Mais ma lenteur me fit paraître malhabile
Et même les gendarmes étaient suspicieux.
Et dans le flot puant de l’infâme autoroute
On ne voit rien du tout de la vie du pays
On voit le cul de l’autre avec un affreux doute
Saurais-je m’arrêter s’il survient un ennui.
J’aurais pu chez Éros trouver quelque secours
Chercher des silhouettes pour siestes crapuleuses
Mais la chaleur peut nuire aux brûlantes amours
À moins de pratiquer l’étreinte paresseuse.
Les dames chevauchantes craignant l’hyperthermie
Ne se déchaînent point en juillet ou en août
Même climatisée une gourmande amie
Des excès estivaux n’irait pas jusqu’au bout.
Bien sur dans la piscine la chose est praticable
Mais le chlore du bouillon a l’étrange défaut
Il bouffe les bronzages et les teints admirables
En léopardisant votre peau bêtement.
Le faire dans la mer mène aux complications
Il faudrait éviter les belles à régime
Le sans-sel à la mode évite l’immersion
La passion décroît quand le chlorure s’anime.
Et puis ma muse aussi a besoin de vacances
Inspirer un rimeur est un travail ardu
Un pamphlet sur l’état n’aurait pas d’importance
Les élus au boulot ne sont plus assidus.
Je m’en vais donc glander pendant que le temps passe
Sottisant plus ou moins mais en prenant mon temps
Si un brin de fatigue aujourd’hui vous menace
Allez sur un transat et faites en autant.