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Voyage en Pologne
Ils étaient partis loin, mais enfin ils reviennent,
Les amis, les parents, emmenés par le vent.
Leurs mains toutes peuplées d’émoi cherchent les miennes
Et nos voix impromptues s’accordent mieux qu’avant.
Ils me content leurs joies. Ô ! Leurs yeux n’ont pas d’âge,
Encore émerveillés et plus riches qu’hier !
Quinze jours les ont mis sur un autre rivage,
Et d’anciennes pensées ont soudain changé d’air !
Chaque pas les conduit vers des portes ouvertes
A l’écoute d’un monde intense et saisissant.
Les mots ne tournent plus un moulin trop alerte ;
De leur cœur apaisé s’épure un autre sang.
Au-delà des journaux, des médias et des livres
Où le présent parfois s’étire en petits maux,
Il est une contrée amoureuse de vivre,
Une terre, humblement, nous livre ses rameaux.
Ainsi, vous avez vu ses beautés, ses richesses,
Ses enfants lumineux souriant aux douleurs,
Cette foi décuplée où les jeunes se pressent
Et cet art, florilège, en habit de couleurs.
Vous avez vu la Nuit plus obscure et plus sombre.
La plainte du silence inonde cet enfer
Où les oiseaux jamais ne chantent - que les ombres ! -
Où sanglots et saisons se figent dans l’hiver…
Peut-être, en les quittant, sentirez-vous la flamme ?
Heureux le voyageur curieux de découvrir,
Insatiable de tout, la culture est son âme :
Il la jette au désert et la voit refleurir.
Ils étaient partis loin, mais enfin ils reviennent,
Les amis, les parents, emmenés par le vent.
Leurs mains toutes peuplées d’émoi cherchent les miennes
Et nos voix impromptues s’accordent mieux qu’avant.
Ils me content leurs joies. Ô ! Leurs yeux n’ont pas d’âge,
Encore émerveillés et plus riches qu’hier !
Quinze jours les ont mis sur un autre rivage,
Et d’anciennes pensées ont soudain changé d’air !
Chaque pas les conduit vers des portes ouvertes
A l’écoute d’un monde intense et saisissant.
Les mots ne tournent plus un moulin trop alerte ;
De leur cœur apaisé s’épure un autre sang.
Au-delà des journaux, des médias et des livres
Où le présent parfois s’étire en petits maux,
Il est une contrée amoureuse de vivre,
Une terre, humblement, nous livre ses rameaux.
Ainsi, vous avez vu ses beautés, ses richesses,
Ses enfants lumineux souriant aux douleurs,
Cette foi décuplée où les jeunes se pressent
Et cet art, florilège, en habit de couleurs.
Vous avez vu la Nuit plus obscure et plus sombre.
La plainte du silence inonde cet enfer
Où les oiseaux jamais ne chantent - que les ombres ! -
Où sanglots et saisons se figent dans l’hiver…
Peut-être, en les quittant, sentirez-vous la flamme ?
Heureux le voyageur curieux de découvrir,
Insatiable de tout, la culture est son âme :
Il la jette au désert et la voit refleurir.