Hors ligne
Et voilà que tu souris
de toutes tes dents
pleines de nuit
Tu vas rêvant
à la fenêtre
Tes pensées prises en otage
au voisinage du vent
L'œil effaré de guerre lasse
Tous tes fantômes
sur les murs de la chambre
Le petit soleil miaule
creusant la faim
des jours anciens
Tu ne sais pas
que tu ne sais plus
Parfois le chagrin revient
et s'épuise à durer
dans le silence opalescent
Ton regard ne se pose sur rien
comme défait du tumulte du monde
Tu oublies le lieu les gens
les journées grises
et les nuits blanches