Hors ligne
J'aime poser mes pieds dans les bois, dans les prés,
Quand doucement, j'écarte en un geste gracieux
La branche d'olivier, lourde de fruits, chargée.
J'observe ça et là quelques instants précieux.
J'aime attentive et neutre à l'ombre des rameaux
Laisser se rapprocher les premiers étourneaux.
Mon grand-père le disait : "observe sans un mot"
"Respire lentement les pieds dans le terreau."
C'est là dans le silence, inestimable instant,
Que tout est dévoilé, que la vie prend un sens.
Et mon cou sans parfum n'en sera que plus blanc
Quand les jeux du soleil me trouveront en transe.
Arthémis
le 28 mars 2022
Poème protégé
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