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Poème La commère

EricB

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#1
La commère

Pipelette ! Ombre noire au tableau des rumeurs !
Ton discours asséché tout comme ta charpente
Flotte dans l’air mielleux d’un rictus et s’évente :
« Savez-vous la nouvelle ? Ô mon Dieu, quel malheur ! »

Combien de vies brisées par ces mots, que de pleurs,
De ruines, de tourments ! …Pourquoi ? …Pour ces pédantes
Causeries de salon – petits fours et thé menthe –
Triste démangeaison «de dire» avec ardeur.

Elle ira sous la pluie, le soir, au coin des rues
Epier sa victime ou, secrète entrevue,
Corrompre le postier, la bonne, les voisins.

Le vil acharnement de ces êtres m’offense,
Comme ces cheminées qui brûleraient sans fin
Leur quintal de bois vert en totale innocence ! …
 
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#2
La commère

Pipelette ! Ombre noire au tableau des rumeurs !
Ton discours asséché tout comme ta charpente
Flotte dans l’air mielleux d’un rictus et s’évente :
« Savez-vous la nouvelle ? Ô mon Dieu, quel malheur ! »

Combien de vies brisées par ces mots, que de pleurs,
De ruines, de tourments ! …Pourquoi ? …Pour ces pédantes
Causeries de salon – petits fours et thé menthe –
Triste démangeaison «de dire» avec ardeur.

Elle ira sous la pluie, le soir, au coin des rues
Epier sa victime ou, secrète entrevue,
Corrompre le postier, la bonne, les voisins.

Le vil acharnement de ces êtres m’offense,
Comme ces cheminées qui brûleraient sans fin
Leur quintal de bois vert en totale innocence ! …
Si vrai mais parfois aussi les hommes sont des commères
Amicalement
Gaby
 

chessmec

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#5
La commère

Pipelette ! Ombre noire au tableau des rumeurs !
Ton discours asséché tout comme ta charpente
Flotte dans l’air mielleux d’un rictus et s’évente :
« Savez-vous la nouvelle ? Ô mon Dieu, quel malheur ! »

Combien de vies brisées par ces mots, que de pleurs,
De ruines, de tourments ! …Pourquoi ? …Pour ces pédantes
Causeries de salon – petits fours et thé menthe –
Triste démangeaison «de dire» avec ardeur.

Elle ira sous la pluie, le soir, au coin des rues
Epier sa victime ou, secrète entrevue,
Corrompre le postier, la bonne, les voisins.

Le vil acharnement de ces êtres m’offense,
Comme ces cheminées qui brûleraient sans fin
Leur quintal de bois vert en totale innocence ! …
Superbe sonnet hyper réaliste !!!!
 
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