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La rivière à l’agonie !
Le lit de la rivière se lamente en ses draps froissés de pierres asséchées
Le doux clapotis de son eau tourbillonnante s’est évanoui
La sècheresse, cette traitresse de par son œuvre est passée
Laissant du même coup, dépérir, asphyxier, toute vie enfuie
Qu’il est loin le temps béni où, en son onde, pullulait
Tout un écosystème qui s’épanouissait en parfaite harmonie
Enfuis ces instants où, les grenouilles, sur les nénuphars, sautaient
Tandis qu’à l’ombre de leurs feuilles, carpes et tanches, bullaient en colonie
De ce cours d’eau, hélas, il n’en reste plus, à ce jour, que des traces fossiles
Tel un chemin caillouteux parsemé, de ci de là, d’herbes sèches
De ses abords, à fuit toute vie, sa vase déshydratée se recroqueville
Finis ces temps rêvés où l’on y venait guillerets à la pêche
Du fin fond de sa mémoire fusent de nombreux souvenirs
Son niveau fût, parfois au plus bas, mais toujours coulant
Et puis, de part en part, les anciens avaient construits des écluses
Leur grande sagesse, par tradition transmise, le niveau stabilisait
Hélas, la jeunesse, de savoir infus, voulut lui rendre son cours
Faciliter son écoulement et la libre circulation des poissons
L’expérience ancestrale ne convenant point, loin s’en faut, à leurs discours
Ils arasèrent tous ces précieux ouvrages, ce qui créa ce que nous maudissons.
Le lit de la rivière se lamente en ses draps froissés de pierres asséchées
Le doux clapotis de son eau tourbillonnante s’est évanoui
La sècheresse, cette traitresse de par son œuvre est passée
Laissant du même coup, dépérir, asphyxier, toute vie enfuie
Qu’il est loin le temps béni où, en son onde, pullulait
Tout un écosystème qui s’épanouissait en parfaite harmonie
Enfuis ces instants où, les grenouilles, sur les nénuphars, sautaient
Tandis qu’à l’ombre de leurs feuilles, carpes et tanches, bullaient en colonie
De ce cours d’eau, hélas, il n’en reste plus, à ce jour, que des traces fossiles
Tel un chemin caillouteux parsemé, de ci de là, d’herbes sèches
De ses abords, à fuit toute vie, sa vase déshydratée se recroqueville
Finis ces temps rêvés où l’on y venait guillerets à la pêche
Du fin fond de sa mémoire fusent de nombreux souvenirs
Son niveau fût, parfois au plus bas, mais toujours coulant
Et puis, de part en part, les anciens avaient construits des écluses
Leur grande sagesse, par tradition transmise, le niveau stabilisait
Hélas, la jeunesse, de savoir infus, voulut lui rendre son cours
Faciliter son écoulement et la libre circulation des poissons
L’expérience ancestrale ne convenant point, loin s’en faut, à leurs discours
Ils arasèrent tous ces précieux ouvrages, ce qui créa ce que nous maudissons.