Hors ligne
Il y a cette absence au monde sans cesse,
où l’errance tisserande de mon ressenti
est une issue de ce peuple intérieur,
fantôme des gestes qui ne surviennent plus.
Il y a cette même absence dans la danse des poussières,
ce même manque volatilisant en lumière
Ces hasards de mouvements
qui dans la brume voluptent, et projettent
des interstices d’or.
Ce qu’il me reste d’envies et d’imaginations en échange de vies à insuffler
dans cette dimension de moi
Entourée de Murailles
Où ne s’infiltre plus
Que le Soleil minimal de ma survie.
Sanctuaire de me souvenir,
Havre-Rituels des fumées,
Volontaires Opiums de toi,
Et de ton corps évaporé.
Matin solaire des brumes inspirées,
Et des contrastes en suspend vacillant sur les parois de mes emblèmes.
Le jour est Nuit, Belle bohème de ce qui brûle,
L’Encens tissé d’Or des éclats qu’offrent mes prisons,
Et ces voyages vers ce que tu prétends ne plus m’exister
Subliment encore l’intérêt du Réel.
Alchimie de traverse, Flacons des songes,
Promesses de Cendres dans un écrin,
Des sérails ardent incrustant dans des déserts noirs
ces étoiles assiégées comme mes langueurs enfuites ;
ces vertiges qui me décalent de mes désirs
et m’emmène Là où brûlent en nerveuses transhumances
Ces derniers tremblements pour toi,
Et les dissipent en nourritures irréelles
Que peut assimiler mon rêve tardif.
Orient de mes autres trajectoires, l’opulence dans le Rien
Mon Œuvre appliquée à manipuler dans les airs
ces arabesques que dessinent l’encens,
Ces toiles qui s’anéantissent, d’elles-mêmes épileptiques,
En des tableaux de feux noirs sur feux blancs,
En des liens d’autres doux tourments,
Où te concevoir impérissable mon Amour.
…ces dentelles éphémères qui appuient pour moi les formes de ton apparition…
…ce fil de fantasmes qui ondule autour de ce vide dont je voudrais te faire un corps…
…la soie dont je te couvre pour habiller d’autres manques ton absence…
…cette toile d’illusions que je tisse pour te captiver en suspend
et à ton éternité renouvelée, t’envelopper et me subsister…
*
Nourritures des passions orphelines, Ether de patience,
Squelette d’une voile aux déchirures courant dans le vent.
Envoûtant de L’Onde déforme, volatilités inattendues des myriades,
Encercles de miroirs exaltants,
L’Ombre avide,
Recroquevillée au centre,
règne de Labyrinthes imbriquées qui la rendent invisible.
L’Huis-clos des Yeux dissimule, Prismes capture des errements,
La lumière des ornements, L’hypnose inaccordée d’une rivière d’étincelles,
à la frénésie méticuleuse où je m’arrime fermement,
rayons après rayons, sphères après sphères,
l’or fièvre des toiles que poursuivent mes fixations,
le complexe fil du jeu d’adaptation de mes désirs araignes.
La faim et le commencement qui sont toujours des morsures,
la majesté redoutable dont je m’affuble en monstre anonyme face à mes doutes
*
[Sais-je bien irréel ce à quoi te rêver m’entraîne ?
Livre que l’on ne peut capturer que d’une langue décousue.
Œuvre mimétiques des Chimères et du tumulte Sommeil,
Mais peut être que dans la même adoration nous nous lions à des Nuits semblables à nos Nuits…]
Cycle du monstre qui me désigne Personne
Et désigne à mes échappatoires ces malédictions sans retour,
ces sacres d’abysses et ces odysses errances
Qu’embrassent mes sens
Quand sans l’Eros la Psychée se meure,
Et qu’empêtré dans les toiles de mes Arts à me régner autrement que sur ton corps
Je t’emprisonne en statue essentielle pour te poursuivre demain,
L’Opiacé du plus tard et des autres mouvements
où te caresser silhouette intimide qui pour moi se tord,
Dans l’encens mince où tu te danses d’hypnoses, venimeuse héroïne
des renoncements où je te drape, Pans après pans.
D’Arabesques enroulements ces finesses où tu trembles, vibres, épouses les entrelacs
Que dessine sur toi l’impression des gestes que mon Obsession t’impose.
L’Orbe de ma religion sur ce rêve,
L’Or spectre dont les liens s’incurvent sur ton visage blanc,
Belle comme le jamais mourir cristallisé de tous les miroirs...
Lune, pour que je te sente trembler avec moi, Pâle du même des mondes
Et du vestige noueux qu’ellipse l’astre de mes mains autour de toi,
Te débarrasse de la tunique superflue de l’existence,
acceptant la morsure même de la soie qui t’accueille parmi moi,
et qui t’entoure océan clos où te répandre en cyclones
et des sueurs qui irisent la surface de ta peau
je tire l’élixir splendeurs des innombrables jeunesses
qu’en toi puiser et rejaillir.
Sirènes récifs saillants où attirer dans le naufrage
Le chant de tous tes temples et mes langueurs et
peut être l’essence de tes corps eux-mêmes
qui m’abolissent en Toi.
Coffret de lassitudes, absurde noblesse de la fascination,
Insensées splendeurs et d’ivresses
en moi sans cesse enclosent,
et pour toi déployées en miroitants pièges
face aux vents de ces persistances qui t’appellent à moi.
Chant des chaînes qui nous parcourent en lourds frissons,
Sifflements des vertiges qui nous enserrent,
Tintements des jouissances opprimés,
Arias éprises de gravités,
Dans le Corset cruel que fusionnent autour de toi
Les gestes noirs de ma passion
Et les sciences sorcières
Par lesquelles je t’évoque
Pour faire de ton corps un asile sans cesse renouvelé
Et de tes morts les palais passagers
Sur lesquels mon Amour règne.
*
Voiles enroulées en flot d’après les naufrages
Voiles défilées qui entravent les ciels
Lignes suspendues au geste tragique
Marionnette d’une horde d’Yeux
Promenée dans des jardins de toiles
Ballotée de tournoiements occultants,
l’extase illucide du Fantôme sur la matière,
La splendeur confondue des décors changeant,
La danse d’autant de temples de soi devenant lent Sanctuaire de pierre.
Implacable vagabonde d’entre les songes ivre-vagues,
Parcourant du bout des doigts la harpe reliée à ton corps
Chemin des voiles déchirées, et des vibrants esquifs de ton étreinte,
Ces tremblements qui Continuent à t’enserrer, ma condamnée,
A l’Auréole de cette robe que te fabrique mon Idéal…
Vois,
Apparaissant dénuement,
Le Silence sphinx d’épeire,
L’Auror-à-l’envers Suspendue à ton fil…
Vois, Le Présage acéré des branches ondulant vers le ciel
et racines des nouveaux mondes qui t’absorbent,
ravissent tes couleurs en alambics ravages de manque.
Vois, le lacère de la Chair qui te dessine
D’étoffes empruntées à ma Nuit,
Le mouvement de pénombre liquide
Qui sur ton corps ruisselle
Et couvre de dentelles tes vaines fuites
hors de mon Art à renier
tes désirs pour nourrir les miens.
Reine sans cesse nourrie d’absences sublimées,
A ma solitude même Consolatrice des venins dans lesquels tu plonges
Madone des lames chaudes de cuivre et des morsures dans les songes,
Veuve Moire des lames froides simultanées envoûtant le fil de ton trépas
D’un précipice de sens …
les instants échappés,
où me nourrir au vol de tes souvenirs
et soutenir le pillage de tes vies sans moi survolées,
L’Araignée
Fileuse des distances et des allers-retours vers l’enfer
Cendre-Femme de mes inapaisements
Et des fertilités,
Et des sillons de pleurs du renaître, et des pleurs
Que recueillent les sorts de ta propre nécromancie,
Les malédictions qui t’invoquent éternelle, et
Que je m’enseigne éblouis par tes Yeux de surimpression
Sur ma logique finale du rêve qui se consume…
Feu d’entrelacs, rivière de Froid, Blême de mon Emblème,
Et de tes empreintes aux couleurs que revêtent
Sous les arcanes de mes Mots les archanges de tes Morts.
[Feux Noirs sur Feu Blanc
Sous L’Art Régnait Paon.]
(protégé par droits d'auteur)
où l’errance tisserande de mon ressenti
est une issue de ce peuple intérieur,
fantôme des gestes qui ne surviennent plus.
Il y a cette même absence dans la danse des poussières,
ce même manque volatilisant en lumière
Ces hasards de mouvements
qui dans la brume voluptent, et projettent
des interstices d’or.
Ce qu’il me reste d’envies et d’imaginations en échange de vies à insuffler
dans cette dimension de moi
Entourée de Murailles
Où ne s’infiltre plus
Que le Soleil minimal de ma survie.
Sanctuaire de me souvenir,
Havre-Rituels des fumées,
Volontaires Opiums de toi,
Et de ton corps évaporé.
Matin solaire des brumes inspirées,
Et des contrastes en suspend vacillant sur les parois de mes emblèmes.
Le jour est Nuit, Belle bohème de ce qui brûle,
L’Encens tissé d’Or des éclats qu’offrent mes prisons,
Et ces voyages vers ce que tu prétends ne plus m’exister
Subliment encore l’intérêt du Réel.
Alchimie de traverse, Flacons des songes,
Promesses de Cendres dans un écrin,
Des sérails ardent incrustant dans des déserts noirs
ces étoiles assiégées comme mes langueurs enfuites ;
ces vertiges qui me décalent de mes désirs
et m’emmène Là où brûlent en nerveuses transhumances
Ces derniers tremblements pour toi,
Et les dissipent en nourritures irréelles
Que peut assimiler mon rêve tardif.
Orient de mes autres trajectoires, l’opulence dans le Rien
Mon Œuvre appliquée à manipuler dans les airs
ces arabesques que dessinent l’encens,
Ces toiles qui s’anéantissent, d’elles-mêmes épileptiques,
En des tableaux de feux noirs sur feux blancs,
En des liens d’autres doux tourments,
Où te concevoir impérissable mon Amour.
…ces dentelles éphémères qui appuient pour moi les formes de ton apparition…
…ce fil de fantasmes qui ondule autour de ce vide dont je voudrais te faire un corps…
…la soie dont je te couvre pour habiller d’autres manques ton absence…
…cette toile d’illusions que je tisse pour te captiver en suspend
et à ton éternité renouvelée, t’envelopper et me subsister…
*
Nourritures des passions orphelines, Ether de patience,
Squelette d’une voile aux déchirures courant dans le vent.
Envoûtant de L’Onde déforme, volatilités inattendues des myriades,
Encercles de miroirs exaltants,
L’Ombre avide,
Recroquevillée au centre,
règne de Labyrinthes imbriquées qui la rendent invisible.
L’Huis-clos des Yeux dissimule, Prismes capture des errements,
La lumière des ornements, L’hypnose inaccordée d’une rivière d’étincelles,
à la frénésie méticuleuse où je m’arrime fermement,
rayons après rayons, sphères après sphères,
l’or fièvre des toiles que poursuivent mes fixations,
le complexe fil du jeu d’adaptation de mes désirs araignes.
La faim et le commencement qui sont toujours des morsures,
la majesté redoutable dont je m’affuble en monstre anonyme face à mes doutes
*
[Sais-je bien irréel ce à quoi te rêver m’entraîne ?
Livre que l’on ne peut capturer que d’une langue décousue.
Œuvre mimétiques des Chimères et du tumulte Sommeil,
Mais peut être que dans la même adoration nous nous lions à des Nuits semblables à nos Nuits…]
Cycle du monstre qui me désigne Personne
Et désigne à mes échappatoires ces malédictions sans retour,
ces sacres d’abysses et ces odysses errances
Qu’embrassent mes sens
Quand sans l’Eros la Psychée se meure,
Et qu’empêtré dans les toiles de mes Arts à me régner autrement que sur ton corps
Je t’emprisonne en statue essentielle pour te poursuivre demain,
L’Opiacé du plus tard et des autres mouvements
où te caresser silhouette intimide qui pour moi se tord,
Dans l’encens mince où tu te danses d’hypnoses, venimeuse héroïne
des renoncements où je te drape, Pans après pans.
D’Arabesques enroulements ces finesses où tu trembles, vibres, épouses les entrelacs
Que dessine sur toi l’impression des gestes que mon Obsession t’impose.
L’Orbe de ma religion sur ce rêve,
L’Or spectre dont les liens s’incurvent sur ton visage blanc,
Belle comme le jamais mourir cristallisé de tous les miroirs...
Lune, pour que je te sente trembler avec moi, Pâle du même des mondes
Et du vestige noueux qu’ellipse l’astre de mes mains autour de toi,
Te débarrasse de la tunique superflue de l’existence,
acceptant la morsure même de la soie qui t’accueille parmi moi,
et qui t’entoure océan clos où te répandre en cyclones
et des sueurs qui irisent la surface de ta peau
je tire l’élixir splendeurs des innombrables jeunesses
qu’en toi puiser et rejaillir.
Sirènes récifs saillants où attirer dans le naufrage
Le chant de tous tes temples et mes langueurs et
peut être l’essence de tes corps eux-mêmes
qui m’abolissent en Toi.
Coffret de lassitudes, absurde noblesse de la fascination,
Insensées splendeurs et d’ivresses
en moi sans cesse enclosent,
et pour toi déployées en miroitants pièges
face aux vents de ces persistances qui t’appellent à moi.
Chant des chaînes qui nous parcourent en lourds frissons,
Sifflements des vertiges qui nous enserrent,
Tintements des jouissances opprimés,
Arias éprises de gravités,
Dans le Corset cruel que fusionnent autour de toi
Les gestes noirs de ma passion
Et les sciences sorcières
Par lesquelles je t’évoque
Pour faire de ton corps un asile sans cesse renouvelé
Et de tes morts les palais passagers
Sur lesquels mon Amour règne.
*
Voiles enroulées en flot d’après les naufrages
Voiles défilées qui entravent les ciels
Lignes suspendues au geste tragique
Marionnette d’une horde d’Yeux
Promenée dans des jardins de toiles
Ballotée de tournoiements occultants,
l’extase illucide du Fantôme sur la matière,
La splendeur confondue des décors changeant,
La danse d’autant de temples de soi devenant lent Sanctuaire de pierre.
Implacable vagabonde d’entre les songes ivre-vagues,
Parcourant du bout des doigts la harpe reliée à ton corps
Chemin des voiles déchirées, et des vibrants esquifs de ton étreinte,
Ces tremblements qui Continuent à t’enserrer, ma condamnée,
A l’Auréole de cette robe que te fabrique mon Idéal…
Vois,
Apparaissant dénuement,
Le Silence sphinx d’épeire,
L’Auror-à-l’envers Suspendue à ton fil…
Vois, Le Présage acéré des branches ondulant vers le ciel
et racines des nouveaux mondes qui t’absorbent,
ravissent tes couleurs en alambics ravages de manque.
Vois, le lacère de la Chair qui te dessine
D’étoffes empruntées à ma Nuit,
Le mouvement de pénombre liquide
Qui sur ton corps ruisselle
Et couvre de dentelles tes vaines fuites
hors de mon Art à renier
tes désirs pour nourrir les miens.
Reine sans cesse nourrie d’absences sublimées,
A ma solitude même Consolatrice des venins dans lesquels tu plonges
Madone des lames chaudes de cuivre et des morsures dans les songes,
Veuve Moire des lames froides simultanées envoûtant le fil de ton trépas
D’un précipice de sens …
les instants échappés,
où me nourrir au vol de tes souvenirs
et soutenir le pillage de tes vies sans moi survolées,
L’Araignée
Fileuse des distances et des allers-retours vers l’enfer
Cendre-Femme de mes inapaisements
Et des fertilités,
Et des sillons de pleurs du renaître, et des pleurs
Que recueillent les sorts de ta propre nécromancie,
Les malédictions qui t’invoquent éternelle, et
Que je m’enseigne éblouis par tes Yeux de surimpression
Sur ma logique finale du rêve qui se consume…
Feu d’entrelacs, rivière de Froid, Blême de mon Emblème,
Et de tes empreintes aux couleurs que revêtent
Sous les arcanes de mes Mots les archanges de tes Morts.
[Feux Noirs sur Feu Blanc
Sous L’Art Régnait Paon.]
(protégé par droits d'auteur)