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Ô Chants des Chimères, Cantiques de mes Certitudes... ô l’insouciance, puisque je la reconnais ! les circonvolutions sacrées de mes envoûtements pour les traits de cette femme, le sacre dans l’orbe de sa fleur limpide si précisément inespérée.
Ode au somptueux rouge de mon extase devant elle ! Est-elle réelle la femme qui m’invite à la rêver si librement? Ô tous ces chemins entrelacées qui s’amusent à nous appartenir, et c’est mon cœur de tout de suite que je lui offre dans le labyrinthe de mes silencieuses envies d’elle.
Irrépressible joyaux, irrésistible sacre se dessinant, pourpre sur sa silhouette... et mes doigts se réclament d’un autre univers où pouvoir la caresser, et mon hypnose s’affranchit vers l’Ailleurs de mon ivresse lascive où mes fantasmes sont souverains et fiers, et mes gestes des empires moins timides, où ma passion est la divinité que je m’octroi, pour infiniment mourir et renaître en étreignant son corps, perdre mon souffle perdu dans sa chevelure, écrire sur sa peau le parfum félin qu’elle abandonne à ma douce fureur ; tracer comme un symbole incantatoire, une kabbale sur son émoi, l’amaryllis naissante qui vient orner sa poitrine, ces arabesques ardentes que je vois si proche de toucher son cœur et que je viens couvrir de baiser pour en attiser le feu. Propageant mes soupirs aux chants des siens, toujours plus soupirants, son toucher fusionnel vacille sur moi entre élégance, tremblante et sacrée, et folie à laquelle elle pourrait se vouer éperdument. Dans mes bras je la vois me faire renoncer à d’innombrables serments, et dans ses bras je vacille avec elle de ces plaisirs inattendus...et peut-être que je ne sais pas si la flamme bleue dans ses yeux redoute d’être fragile.
Et mes doigts soudain redevenant ceux des hommes, trahissent ces tendresses que mes songes lui prodigue, et je dissimule en tremblements cette incandescence que la contemplation d’elle m’inflige de toutes ses splendeurs, ô sublime, implacable chant du Phénix et du refrain/réfréné de ses désirs.
*
Cette Nuit dans mon jardin, j’ai vu, au loin, les yeux d’une Egypte heureuse, disséminer tout au long de ses rivages, des myriades de messages en partance pour Ailleurs, des navires appareillant pour le Large du désert, emportant les papyrus éprouvés par ces scribes que l’on ne saurait lire, s’encourageant des psalmodies récitées pour le Vent, et des prières bâties comme des pyramides à demi immergés, voiles visibles depuis tous les Lointains.
Cette Nuit dans mon jardin, j’ai vu, au-delà du désert, une cité à l’antique faste et nombreuse, insaisissables comme des tours d'oracles bleus... une cité laissant dormir ses immortelles dans des sanctuaires, suspendues aux présages de plusieurs dieux ; j’y ai vu l’Eau permanente de luxuriantes jeunesses, et une promenade pour elle, rafraîchie à l’ombre de ces arbres, émerveillée de ces fleurs à qui l’on a fait traverser le désert, pour lui rappeler la Joie.
Cette Nuit dans mon jardin, j’ai vu sa fabuleuse statue prendre vie ! J’ai senti frémir son corps d’un ivoire plus réel, et perçu ses cheveux onduler d’un or plus fascinant, et moi, devenu Lion ardent, je suis allé pour elle chercher des soleils à dévorer, et j’en suis revenu avec la fleur des Nymphes pour nous nourrir.
J’ai déposé dans ses mains ma chaude clarté pour conjurer les soupirs de la Lune, et de ma voix, insufflé à ses astres l’envie charnelle de rejoindre mes bras pour s’y retrouver femme, m’y retrouver homme, rendus tous deux à la couronne sensible de nos propres corps... parcourir ensemble nos chemins de tendresse et y semer de nos mains les éclairs qui germerons entre là où se lèvent les soleils et l’endroit où ils meurent.
Cette Nuit dans mon jardin, j’ai vu des colosses s’effondrer et des hydres élire domicile dans des amphithéâtres... et tes doigts me rappelaient trop de voix en ces lieux pour que je ne vienne pas y apposer ma tête, et tes doigts parlaient si bien ces reliefs prononcés d’aucune langue, pour que je ne vienne pas te faire lire d’une caresse les Légendes, les Amours, les Aventures, cette Mythologie où se terre ma Mémoire, et d’une larme comme prisme j’ai projeté pour toi dans le ciel, ces constellations auxquelles je rêve, ces rêves que j’ai vécu, ces vies que j’ai vu et celles que j’ai perdu en les ayant existé .
Cette Nuit dans mon jardin, j’ai vu s’achever des mausolées pour ma tristesse, et pousser la Fleur de ton Feu depuis les cendres confidentielles de ton souvenir. Cette Nuit je rêvais éveillé, sincère perception hallucinée, de chants entremêlés rouges et bleus comme des rubans, de chats complices qui s’éloignent sous l'égide souriante d’une ville amoureuse, je rêvais de charmes enveloppants et de souffles qui se libèrent, et l’Aube entre nous, qui est l'origine des merveilles, et la Raison pour laquelle je te veux désormais...
2016 (protégé par droits d'auteur)
Ode au somptueux rouge de mon extase devant elle ! Est-elle réelle la femme qui m’invite à la rêver si librement? Ô tous ces chemins entrelacées qui s’amusent à nous appartenir, et c’est mon cœur de tout de suite que je lui offre dans le labyrinthe de mes silencieuses envies d’elle.
Irrépressible joyaux, irrésistible sacre se dessinant, pourpre sur sa silhouette... et mes doigts se réclament d’un autre univers où pouvoir la caresser, et mon hypnose s’affranchit vers l’Ailleurs de mon ivresse lascive où mes fantasmes sont souverains et fiers, et mes gestes des empires moins timides, où ma passion est la divinité que je m’octroi, pour infiniment mourir et renaître en étreignant son corps, perdre mon souffle perdu dans sa chevelure, écrire sur sa peau le parfum félin qu’elle abandonne à ma douce fureur ; tracer comme un symbole incantatoire, une kabbale sur son émoi, l’amaryllis naissante qui vient orner sa poitrine, ces arabesques ardentes que je vois si proche de toucher son cœur et que je viens couvrir de baiser pour en attiser le feu. Propageant mes soupirs aux chants des siens, toujours plus soupirants, son toucher fusionnel vacille sur moi entre élégance, tremblante et sacrée, et folie à laquelle elle pourrait se vouer éperdument. Dans mes bras je la vois me faire renoncer à d’innombrables serments, et dans ses bras je vacille avec elle de ces plaisirs inattendus...et peut-être que je ne sais pas si la flamme bleue dans ses yeux redoute d’être fragile.
Et mes doigts soudain redevenant ceux des hommes, trahissent ces tendresses que mes songes lui prodigue, et je dissimule en tremblements cette incandescence que la contemplation d’elle m’inflige de toutes ses splendeurs, ô sublime, implacable chant du Phénix et du refrain/réfréné de ses désirs.
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Cette Nuit dans mon jardin, j’ai vu, au loin, les yeux d’une Egypte heureuse, disséminer tout au long de ses rivages, des myriades de messages en partance pour Ailleurs, des navires appareillant pour le Large du désert, emportant les papyrus éprouvés par ces scribes que l’on ne saurait lire, s’encourageant des psalmodies récitées pour le Vent, et des prières bâties comme des pyramides à demi immergés, voiles visibles depuis tous les Lointains.
Cette Nuit dans mon jardin, j’ai vu, au-delà du désert, une cité à l’antique faste et nombreuse, insaisissables comme des tours d'oracles bleus... une cité laissant dormir ses immortelles dans des sanctuaires, suspendues aux présages de plusieurs dieux ; j’y ai vu l’Eau permanente de luxuriantes jeunesses, et une promenade pour elle, rafraîchie à l’ombre de ces arbres, émerveillée de ces fleurs à qui l’on a fait traverser le désert, pour lui rappeler la Joie.
Cette Nuit dans mon jardin, j’ai vu sa fabuleuse statue prendre vie ! J’ai senti frémir son corps d’un ivoire plus réel, et perçu ses cheveux onduler d’un or plus fascinant, et moi, devenu Lion ardent, je suis allé pour elle chercher des soleils à dévorer, et j’en suis revenu avec la fleur des Nymphes pour nous nourrir.
J’ai déposé dans ses mains ma chaude clarté pour conjurer les soupirs de la Lune, et de ma voix, insufflé à ses astres l’envie charnelle de rejoindre mes bras pour s’y retrouver femme, m’y retrouver homme, rendus tous deux à la couronne sensible de nos propres corps... parcourir ensemble nos chemins de tendresse et y semer de nos mains les éclairs qui germerons entre là où se lèvent les soleils et l’endroit où ils meurent.
Cette Nuit dans mon jardin, j’ai vu des colosses s’effondrer et des hydres élire domicile dans des amphithéâtres... et tes doigts me rappelaient trop de voix en ces lieux pour que je ne vienne pas y apposer ma tête, et tes doigts parlaient si bien ces reliefs prononcés d’aucune langue, pour que je ne vienne pas te faire lire d’une caresse les Légendes, les Amours, les Aventures, cette Mythologie où se terre ma Mémoire, et d’une larme comme prisme j’ai projeté pour toi dans le ciel, ces constellations auxquelles je rêve, ces rêves que j’ai vécu, ces vies que j’ai vu et celles que j’ai perdu en les ayant existé .
Cette Nuit dans mon jardin, j’ai vu s’achever des mausolées pour ma tristesse, et pousser la Fleur de ton Feu depuis les cendres confidentielles de ton souvenir. Cette Nuit je rêvais éveillé, sincère perception hallucinée, de chants entremêlés rouges et bleus comme des rubans, de chats complices qui s’éloignent sous l'égide souriante d’une ville amoureuse, je rêvais de charmes enveloppants et de souffles qui se libèrent, et l’Aube entre nous, qui est l'origine des merveilles, et la Raison pour laquelle je te veux désormais...
2016 (protégé par droits d'auteur)
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