Poème Le projet peur d'une "élite" démasquée

Arthémis ma chère on sait depuis longtemps
que sur tous les sujets certains sont éloquents
mais dans la politique lointaine de surcroit
on est prêt à gober tous les "n'importe quoi"

et sans extravaguer sur les lointains conflits
dont dame vérité ne fait pas le récit
Il suffit de rester chez nous l'œil bien ouvert
Pour dire avec Jean-Paul les autres c'est l'enfer!




Mais où c’est y don qu’on en est ?


Vous nous dites monsieur que l’état va bien mal
Que d’être citoyen est un sort inégal
Et que de contenter tout le monde et son père
Est selon La Fontaine une vaste chimère.

Les dettes sont nombreuse et le peuple imposé
Ne voit rien émerger des progrès supposés
Le vécu de chacun est affecté de maux
Que jadis on soignait par d’utiles travaux.

Mais les temps sont changés et les politiciens
Ne veulent le pouvoir que pour leur propre bien
Bien sur de mauvais sorts perturbent leur efforts
Mais on élit des sots c’est du peuple le tort

Les gueulards de nos jours par le petit écran
Sans savoir gouverner peuvent sortir du rang
Et s’ils savent monter en neige le populaire
Ils ne sauront jamais comment le satisfaire

Des manieurs d’invectives qui sont des cons notables
En ne proposant rien qui soit réalisable
Sont dans l’opposition quelques soient les élus
Il faudrait bien qu’un jour du vote ils soient exclus

Déjà il faut savoir qu’en plus de maints discours
L’inutile pérore et vient faire sa cour
Car la crédulité étant chose à la mode
Il sait bien que promettre est la bonne méthode

Or il faudrait des gens capables d’actions
Dont on vérifierait les bonnes réactions
Quelques républicains ayant un entourage
Qui sans trop grenouiller se mettraient à l’ouvrage

Actuellement on a des esprits qui fermentent
Des vociférateurs d’outrances aggravantes
Des manipulateurs de sectes populaires
Qui de notre pays n’ont vraiment rien à faire.

Alors pourquoi garder ces troupes inefficaces
Qui exploitent tous ceux que le malheur menace
Mais qui n’ont que des mots des slogans et des cris
Montrant que gouverner est hors de leur esprit.

La critique est facile et certains vocifèrent
L’état est déficient et nul n’en fait mystère
Mais il faudrait voter de façon pertinente
Pour trouver des élus d’action satisfaisante

Le populaire est-il à ce point dépité
Pour ne pas rechercher l’élu de qualité
Et ceux qui ne vont pas aux urnes décider
N’ont pas à protester s’ils sont fort mal guidés

Mettons à la retraite une certaine engeance
Qui ne fait que gueuler pour exciter la France
Trouvons quelque sang neuf fuyant les engueulades
Travaillant pour l’état sans se perdre en salades

Il faut un décideur voire un autoritaire
Pour rééquilibrer le bonheur populaire
Et fait taire les sots qui payés grassement
Nuisent à notre pays ambitieusement

Mais il faut pour cela trouver une éminence
Qui sache s’entourer d’habiles compétences
Et qui en se dotant d’une majorité
Chasse les diviseurs de nos fraternités.

Puis une presse saine économe en mensonge
N' aimant pas diffuser les malheurs qui nous rongent
Et donnant au public la vérité des faits
Sans se gargariser du plus petit méfait

être l'autre d'un autre n' est déjà pas facile
Penser pour son voisin peut vous rendre débile
Alors il faut cesser d'emmerder la pays
Avec les bruits d'hier faussetés d'aujourd'hui

Moi je m'en fous un peu j'ai atteint un tel âge
Que je vis Marianne subir bien trop d'outrages
Mais j'aimerais assez voir de nombreux élus
Recevoir en salaire des coups de pieds au cul.

Tenez pour faire la rizette monsieur Peniculo, cadeau

"le progrès c'est robot pour être vrai"
Nous aurait dit Prévert

Comme on jongle avec les hormones
je ne crois plus ni femmes ni hommes
je ne fais pas confiance aux cons
que politique met au balcon
mais je garde un peu d'espérance
sur la rimeuse extravagance
je fréquentais jadis YouTube
cette informatique succube
Pour son bon coté musical
qui est souvent original
mais les goûts changeant avec l'âge
je trouve étranges ses partages
Et ne m'y rend que rarement
En restant ici en rimant.

Tout en pensant que vos guiboles
ont eu des conséquences folles
Je me retire prudemment
car le spectacle étant charmant
je crains des idées des enfers
Qui dévastent l'octogénaire.
et devant ce spectacle exquis
à cinq heures je prends mon whisky
car tous les degrés dont j'abuse
savent encore divertir ma muse.

Bonne nuit à Toulouse
que Nougaro épouse.