A qui d'autre ?
A qui d’autre que toi livrerai-je mon cœur ?
Prisonnier volontaire de tes tendres murmures,
Au firmament de mes désirs, naît ce bonheur
Ardent, sauvage, qui emporte les âmes pures.
Un à un, inexorablement, les pétales
Des fleurs s’écoulent, au grand sablier des saisons
Qui sonne le glas funeste des heures fatales
Eloignant de toi ce cœur pour une prison.
Un frileux hiver attire ce cœur de printemps
Qui, au fond d’une geôle, refuse de mourir.
Et pour toi, sans trêve, il se bat comme un dément.
Afin de préserver l’amour de ta jeunesse,
Je donne les plus beaux étés de mes soupirs,
Ainsi, je garde les élans de ta tendresse
© Gabrielle E