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Ballade des déçus
Frères humains qui avec moi vivrez
Ayez l’esprit politique endurci
Lors évitez d’élire sot ou navet
Vous n’en pourriez avoir que maints soucis.
Car envoûtés de mensonges promis
Et de demains où l’on rase gratuit
Vous seriez à l’impôt bien trop soumis
Que cacherait la politique poudre.
De notre mal tout le monde se rie
Car trop de vilenie ne peut s’absoudre.
Frères humains qui avec moi vivrez
Ayez l’esprit politique endurci
Lors évitez d’élire sot ou navet
Vous n’en pourriez avoir que maints soucis.
Car envoûtés de mensonges promis
Et de demains où l’on rase gratuit
Vous seriez à l’impôt bien trop soumis
Que cacherait la politique poudre.
De notre mal tout le monde se rie
Car trop de vilenie ne peut s’absoudre.
Lors frères en douleur vous ne devrez
Cesser de rechercher quelque messie
Ayant les qualités sachant ouvrer
Et qui sur son séant ne reste assis.
Un dont l’intelligence non tarie
Plaide pour l’intérêt de la patrie
Ne prenant pas l’état pour un abri
Nous apportant du grain à moudre
Mais pas un fainéant, un malappris,
Car trop de vilenie ne peut s’absoudre.
Cesser de rechercher quelque messie
Ayant les qualités sachant ouvrer
Et qui sur son séant ne reste assis.
Un dont l’intelligence non tarie
Plaide pour l’intérêt de la patrie
Ne prenant pas l’état pour un abri
Nous apportant du grain à moudre
Mais pas un fainéant, un malappris,
Car trop de vilenie ne peut s’absoudre.
Se peut-il que l’état un jour lavé
De ce qui le déchoit et le noircit
Ne montre plus l’avenir entravé
D’incompétents nous pillant sans merci.
Devenons pour un temps plus réfléchis
Et sortons les rapaces de leurs nids
Cessons de nous scinder en confréries
Et contre les dangers de toute foudre
Mettons en même main ce qui guérit
Car trop de vilenie ne peut s’absoudre.
De ce qui le déchoit et le noircit
Ne montre plus l’avenir entravé
D’incompétents nous pillant sans merci.
Devenons pour un temps plus réfléchis
Et sortons les rapaces de leurs nids
Cessons de nous scinder en confréries
Et contre les dangers de toute foudre
Mettons en même main ce qui guérit
Car trop de vilenie ne peut s’absoudre.
Dieu des urnes utiles, je vous prie,
Gardez la nation d’étourderie,
Notre raison perdue, se doit recoudre,
Pour guider notre nef sans fourberie,
Car trop de vilenie ne peut s’absoudre.
Gardez la nation d’étourderie,
Notre raison perdue, se doit recoudre,
Pour guider notre nef sans fourberie,
Car trop de vilenie ne peut s’absoudre.