Hors ligne
Tu n'as pas compris mes brasiers de mots
quel vide d'émoi dans tous tes silences
alors que j'écrivais, que j'écrivais pour toi
et j'ouvrais des clairières au creux de mes vers
Tu n'as pas compris mes impertinences
Ô chamades incurables puis tristes flétrissures
Non, tu n'as pas compris, mes envies turbulentes
Et mes pauvres semailles ne portent pas de fruits
Me restent les étoiles à compter sans y croire
l'horizon virginal pour y décrire encore
mes rêves un peu fous de ce si peu de nous