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Chat m’agace !
Un félin écrivait sans cesse un peu sur tout
Et comme il distrayait, sa prose beaucoup plut,
Il écrivit des vers plaisant à tous les goûts
Il eut un grand succès et devint un chat lu.
La copine du chat ayant quelques talents,
Sise à Montélimar, aux écrits délicats
Aux odes et aux sonnets, consacrait tout son temps,
Elle prit pour pseudo belle chatte à nougats.
Le frère de cette chatte préférant la musique
Habile de ses mains, de gestes familiers
Faisait des instruments avec un son magique
Il était réputé en tant que chat luthier.
À l’école du cirque un chat passa deux ans
Il voulut être clown mais n’eut jamais le titre
Comme il ne fut jamais assez divertissant
Il ne put dépasser le grade de chat pitre.
Mais déçu de la chose il s’alcoolisa
Et son état ayant gravement empiré
Son incapacité sur son travail pesa
Et le chat ébrieux devint un chat viré.
Un autre chat dit-on ayant peu d’odorat
Prit un parfum de chatte acheté par hasard
On le prit bien souvent pour ce qu’il n’était pas
Ses voisins l’appelaient le coquet Shalimar.
Un grand dessinateur félin de son état
Ne peignait que ses frères solitaires ou en groupe
Chaque croquis fini était si délicat
Que jamais on ne vit tableau que le chat loupe.
Ayant gagné assez il voulut une auto
Mais passant le permis il conduisit si mal
Qu’après la théorie où il obtint zéro
À la pratique hélas ! Voila que le chat cale.
Une belle féline en gardant des moutons
Filait, tissait, devint du tricot souveraine
Elle se nommait Marie mais avait un surnom
On l’appelait partout Maria chatte laine.
Un chat généticien cherchant le chat parfait
Osa pour la science une combinaison
N’obtenant in vitro qu’un minable chat laid
D’ADN de poisson il conçut un chat thon.
Vint une épidémie effroyable malheur
On vit des chats pelés dépourvus de fourrure
Furent appelés chats peaux, tous ceux qui par bonheur
Gardèrent l’essentiel de leur belle parure.
Un chat changea de sexe et ce fut très étrange
On voulut aussitôt au couvent l’enfermer
Priait-elle un saint chat ou de la chatte l’ange
On la nomma chat sœur je puis vous l’affirmer.
Si le Chat rit, varie, dit le félin proverbe
La bêtise cha lasse d’autant plus qu’elle dure
Et cha énerve aussi donc j’ampute mon verbe
Je laisse l’extérieur je suis un chat pelure !
Un félin écrivait sans cesse un peu sur tout
Et comme il distrayait, sa prose beaucoup plut,
Il écrivit des vers plaisant à tous les goûts
Il eut un grand succès et devint un chat lu.
La copine du chat ayant quelques talents,
Sise à Montélimar, aux écrits délicats
Aux odes et aux sonnets, consacrait tout son temps,
Elle prit pour pseudo belle chatte à nougats.
Le frère de cette chatte préférant la musique
Habile de ses mains, de gestes familiers
Faisait des instruments avec un son magique
Il était réputé en tant que chat luthier.
À l’école du cirque un chat passa deux ans
Il voulut être clown mais n’eut jamais le titre
Comme il ne fut jamais assez divertissant
Il ne put dépasser le grade de chat pitre.
Mais déçu de la chose il s’alcoolisa
Et son état ayant gravement empiré
Son incapacité sur son travail pesa
Et le chat ébrieux devint un chat viré.
Un autre chat dit-on ayant peu d’odorat
Prit un parfum de chatte acheté par hasard
On le prit bien souvent pour ce qu’il n’était pas
Ses voisins l’appelaient le coquet Shalimar.
Un grand dessinateur félin de son état
Ne peignait que ses frères solitaires ou en groupe
Chaque croquis fini était si délicat
Que jamais on ne vit tableau que le chat loupe.
Ayant gagné assez il voulut une auto
Mais passant le permis il conduisit si mal
Qu’après la théorie où il obtint zéro
À la pratique hélas ! Voila que le chat cale.
Une belle féline en gardant des moutons
Filait, tissait, devint du tricot souveraine
Elle se nommait Marie mais avait un surnom
On l’appelait partout Maria chatte laine.
Un chat généticien cherchant le chat parfait
Osa pour la science une combinaison
N’obtenant in vitro qu’un minable chat laid
D’ADN de poisson il conçut un chat thon.
Vint une épidémie effroyable malheur
On vit des chats pelés dépourvus de fourrure
Furent appelés chats peaux, tous ceux qui par bonheur
Gardèrent l’essentiel de leur belle parure.
Un chat changea de sexe et ce fut très étrange
On voulut aussitôt au couvent l’enfermer
Priait-elle un saint chat ou de la chatte l’ange
On la nomma chat sœur je puis vous l’affirmer.
Si le Chat rit, varie, dit le félin proverbe
La bêtise cha lasse d’autant plus qu’elle dure
Et cha énerve aussi donc j’ampute mon verbe
Je laisse l’extérieur je suis un chat pelure !
