Hors ligne

Comme une étoile qui se lève dans le ciel
Des traces de sang sur un glaive deviennent rebelles
Une espérance lointaine me donne de la peine
La dame, serait-elle enfin sereine ?
Comme tous les matins, mes yeux s’ouvrent sur le lointain
D’une nuit profonde de troubles, je t’ai abandonné, toi mon double
Comme tous les marins, sans navire et sans mer qui conduit
Je me dédouble, entre la vie et la mort, le jour et la nuit
Glissé dans les fossés sans pouvoir se relever
Comme un animal renversé, au plus profond blessé
Je n’étais pas enragé, mais le coupable désigné
Celui, par qui le mal est arrivé, l’infecté
La comptine est devenue un film d’horreur
Là où devrait être le bonheur est la frayeur
Les prairies de fleurs, sont des champs de pierres
Les rêves d’ailleurs, des cauchemars d’hier
Même la nuit, les rivières coulent encore
Comme un flux électrique en accord
Le temps ne s’arrête jamais de me traverser
M’accordant des pauses pour respirer
Il m’arrive d’imaginer un corps en paix
Inerte, endormi, où l’esprit s’est échappé
Où nuit après nuit, la vie renaît de ses cendres
Et surtout ne pas chercher à tout comprendre
J’ai croisé ce qui me restait de vie
Un instinct sans peur du lendemain
La petite lumière d’une bougie
La chaleur qui dégourdit mes mains
Les maux posés sur du papier
Pour exhorter mes pensées
Pour exorciser ce mal à verbaliser
Ne pas rester dans ma tranchée
Aller dans les lignes de l’ennemi
Écrire et lui montrer que tu en ris
Que son mal, n’est que ta thérapie
Et que tu en seras que plus grandi
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(¸. •´ (¸. •´ (¸. •*´¯`*•> CHARLY