- Inscrit
- 19 Octobre 2018
- Messages
- 3,311
- J'aime
- 5,865
- Points
- 173
- Age
- 85
- Localité
- Orléans
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Vacances de presqu’île
Voilà ! C’était encore ma Bretagne adorée
Avec la fin d’été sans froidure excessive
Et puis ces mets exquis que portent vers la rive
De petit chalutiers chevauchant les marées
Il y avait du monde et la route encombrée
Obligeait les allures à se montrer moins vives
Mais il fallait tout voir sans la moindre dérive
Ayant par divers sites des yeux accaparés
Les chemins sinueux surplombant les rochers
Vous faisaient montagnards de bien faible altitude
Mais grâce au vent du large iodé sans être rude
Les lames déferlaient venant s’effilocher
Si le froid vous venait il vous était commode
D’aller manger des crêpes à la pointe ou au port
Et d’y boire ce cidre avec ses reflets d’or
Que l’on sert en bolées selon l’ancienne mode.
Et puis on allait voir au retour des bateaux
Les marins déverser leurs grouillantes richesses
Qu’ils savaient répartir en caisses avec adresse
Pour les villes attendant le plein de leurs frigos
Je n’ai pas fait grand-chose occupé tout le temps
À regarder des gens dont les vies étaient sages
Loin de ces citadins aux étranges usages
Qui croient que le bonheur se trouve en s’agitant
Hélas dans mon frigo le vide était total
Rendant un son étrange il avait l’air lugubre
Et le vide intégral étant chose insalubre
J’ai du super marché remonté le moral.
Donc je vais tisonner les bûches de l’automne
En épargnant un peu pour de futurs plaisirs
Je passerai l’hiver à forger des désirs
Espérant retrouver mes ivresses bretonnes.
Attendant que les muses me poussent vers l’effort
Je pondrai quelques rimes sur des sujets divers
Seront elles adaptées à charmer en hiver ?
Vous seront elles plaisantes je n’en sais rien encore !
Voilà ! C’était encore ma Bretagne adorée
Avec la fin d’été sans froidure excessive
Et puis ces mets exquis que portent vers la rive
De petit chalutiers chevauchant les marées
Il y avait du monde et la route encombrée
Obligeait les allures à se montrer moins vives
Mais il fallait tout voir sans la moindre dérive
Ayant par divers sites des yeux accaparés
Les chemins sinueux surplombant les rochers
Vous faisaient montagnards de bien faible altitude
Mais grâce au vent du large iodé sans être rude
Les lames déferlaient venant s’effilocher
Si le froid vous venait il vous était commode
D’aller manger des crêpes à la pointe ou au port
Et d’y boire ce cidre avec ses reflets d’or
Que l’on sert en bolées selon l’ancienne mode.
Et puis on allait voir au retour des bateaux
Les marins déverser leurs grouillantes richesses
Qu’ils savaient répartir en caisses avec adresse
Pour les villes attendant le plein de leurs frigos
Je n’ai pas fait grand-chose occupé tout le temps
À regarder des gens dont les vies étaient sages
Loin de ces citadins aux étranges usages
Qui croient que le bonheur se trouve en s’agitant
Hélas dans mon frigo le vide était total
Rendant un son étrange il avait l’air lugubre
Et le vide intégral étant chose insalubre
J’ai du super marché remonté le moral.
Donc je vais tisonner les bûches de l’automne
En épargnant un peu pour de futurs plaisirs
Je passerai l’hiver à forger des désirs
Espérant retrouver mes ivresses bretonnes.
Attendant que les muses me poussent vers l’effort
Je pondrai quelques rimes sur des sujets divers
Seront elles adaptées à charmer en hiver ?
Vous seront elles plaisantes je n’en sais rien encore !