Hors ligne
Tous les soirs à 11 heures passées
j'ai depuis longtemps appliqué
quelques rustines alcoolisées
sur mon cœur blessé à crever.
Qu'il est long à rafistoler
ce crève-cœur désespéré
que tu as foulé, piétiné
à coup de talon aiguisé.
Et le matin je viens traîner
devant chez toi, te surveiller
comme une ombre bien cachée
je crève d'envie d'exister.
Jamais rien oublier de toi
compter chacun de tes cheveux,
te regarder une dernière fois
avant de me crever les yeux.
j'ai depuis longtemps appliqué
quelques rustines alcoolisées
sur mon cœur blessé à crever.
Qu'il est long à rafistoler
ce crève-cœur désespéré
que tu as foulé, piétiné
à coup de talon aiguisé.
Et le matin je viens traîner
devant chez toi, te surveiller
comme une ombre bien cachée
je crève d'envie d'exister.
Jamais rien oublier de toi
compter chacun de tes cheveux,
te regarder une dernière fois
avant de me crever les yeux.