Sonnet << Dans la rue des abbesses... >>

chessmec · 3 Novembre 2020

<< DANS LA RUE DES ABBESSES... >>

Je me rappelle encor ce brouillard dans Paris,
De la circulation de tous les piétons gris,
Qui allaient et venaient dans la rue des abbesses...

Je revois les yeux verts du visage fluet,
D'une hôtesse de l'air qui, me laissant muet,
Tambourina mon coeur avec tant de noblesse...

Dans un élan commun, nous fîmes route ensemble,
Nous prenant par la main, au dessein d'un baiser,
Dans lequel son parfum, eau-de-rose il me semble,
Me montra le chemin d'un cou pour m'apaiser.

Et c'est mon coeur léger, comme feuille qui tremble,
Qui vint carillonner cet instant déniaisé,
Où l'amour, ce berger, en ce lieu nous rassemble,
Pour m'em-papillonner dans un décor biaisé.

02 novembre 2020

Carnicella · 3 Novembre 2020

chessmec a dit:

Voir la pièce jointe 22364
<< DANS LA RUE DES ABBESSES... >>

Je me rappelle encor ce brouillard dans Paris,
De la circulation de tous les piétons gris,
Qui allaient et venaient dans la rue des abbesses...

Je revois les yeux verts du visage fluet,
D'une hôtesse de l'air qui, me laissant muet,
Tambourina mon coeur avec tant de noblesse...

Dans un élan commun, nous fîmes route ensemble,
Nous prenant par la main, au dessein d'un baiser,
Dans lequel son parfum, eau-de-rose il me semble,
Me montra le chemin d'une bouche à baiser.

Et c'est mon coeur léger, comme feuille qui tremble,
Qui vint carillonner cet instant déniaisé,
Où l'amour, ce berger, en ce lieu nous rassemble,
Pour m'em-papillonner dans un décor biaisé.

02 novembre 2020

Vraiment très agréable à lire au lever du jour.
Merci et bonne journée
Gaby

Marlon Dietrich · 3 Novembre 2020

Est-ce la photo qui accompagne si bien le poème ou l'inverse ? En tout cas, je me suis (re)vu avec plaisir à Paris ! Merci.

personne · 3 Novembre 2020

BRAVO !!!! J'aime beaucoup

Nuitamment · 3 Novembre 2020

Le bel instant que voila, Chapeau au photographe et ses superbes noirs et blancs, la belle époque où l'on développait soit même ses photos dans petit labo.
Chapeau au poète qui a su mettre en poésie se superbe cliché, c'est original et réussi.

patgui · 3 Novembre 2020

Jolie poésie mais quel dommage d'avoir rimé avec deux mots identiques ( baiser) En plus ils ont le même sens
Pas facile d'en changer, mais sans aucune prétention, je pense que la fin du 2 e vers aurait pu être " croquer".

chessmec · 3 Novembre 2020

patgui a dit:

du coup, modification du vers >> Me montra le chemin d'une bouche à baiser >> en << Me montra le chemin d'un cou pour m'apaiser. >>

J. Lou Baccarra · 3 Novembre 2020

chessmec a dit:

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<< DANS LA RUE DES ABBESSES... >>

Je me rappelle encor ce brouillard dans Paris,
De la circulation de tous les piétons gris,
Qui allaient et venaient dans la rue des abbesses...

Je revois les yeux verts du visage fluet,
D'une hôtesse de l'air qui, me laissant muet,
Tambourina mon coeur avec tant de noblesse...

Dans un élan commun, nous fîmes route ensemble,
Nous prenant par la main, au dessein d'un baiser,
Dans lequel son parfum, eau-de-rose il me semble,
Me montra le chemin d'un cou pour m'apaiser.

Et c'est mon coeur léger, comme feuille qui tremble,
Qui vint carillonner cet instant déniaisé,
Où l'amour, ce berger, en ce lieu nous rassemble,
Pour m'em-papillonner dans un décor biaisé.

02 novembre 2020

C'est tout simplement MAGNIFIQUE !!!! C'est ton coeur qui écrit avec tant de noblesse mon cher Tony !

J'adore et j'admire ta plume !

Bien à toi, et amicalement,

Julien

VikThor · 3 Novembre 2020

Toujours cette belle plume aux amours souvent exaltés, voire exacerbés mais toujours magnifiés

J. Lou Baccarra · 3 Novembre 2020

Merci pour tous tes partages et nos échanges sur ce site !

CLARI · 3 Novembre 2020

Magnifique illustration en sonnet
De la photo du célèbre Doisneau.
En la rue des Abbesses souvent nait
L' émoi dans un cœur de moineau.

Bravo Tony

personne · 3 Novembre 2020

Une relecture

Gabrielle · 3 Novembre 2020

chessmec a dit:

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<< DANS LA RUE DES ABBESSES... >>

Je me rappelle encor ce brouillard dans Paris,
De la circulation de tous les piétons gris,
Qui allaient et venaient dans la rue des abbesses...

Je revois les yeux verts du visage fluet,
D'une hôtesse de l'air qui, me laissant muet,
Tambourina mon coeur avec tant de noblesse...

Dans un élan commun, nous fîmes route ensemble,
Nous prenant par la main, au dessein d'un baiser,
Dans lequel son parfum, eau-de-rose il me semble,
Me montra le chemin d'un cou pour m'apaiser.

Et c'est mon coeur léger, comme feuille qui tremble,
Qui vint carillonner cet instant déniaisé,
Où l'amour, ce berger, en ce lieu nous rassemble,
Pour m'em-papillonner dans un décor biaisé.

02 novembre 2020

magnifique ! encore un défi réussi
@micalement

simlecteur · 3 Novembre 2020

Tu arrives toujours à sonner sur les thèmes
Je te dis chapeau bas mais mon seul probleme
J'apprends maintenant dans les rues de Barbesse
Ces dames admirées sont des vraies hôtesses.
Cet écrit me fait aimer encore Paris.

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