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Délire et frénésie
Ni jour, ni nuit, que le néant, que le chaos
J’ai dans la tête, des mots, des lambeaux de mots
J’ai peur de penser, rêver, j’en perds la raison
Un vent de folie m’envahit, tout est abscons !
Un feu grégeois, embrase, incendie, les gréements
Du vaisseau de mon esprit, je sais qu’il me ment
Celui que je suis, j’ai pour lui que du mépris
Tout n’est que furie, tromperie et duperie !
Je sens venir la vague qui va fracasser
Briser, en mille parts, les tableaux du passé
Mes souvenirs ? Je suis un marin en péril
J’ai peur de m’échouer sur des rochers stériles !
Je ne peux plus lutter et je perds le sommeil
Je crains ce mal en moi, peur de rester en éveil
J’ai contracté un jour, un de ces vilains maux
Frénésie de l’écrit, ce je, ce jeu de mots !
Que folie dans l’esprit ! Un combat de Titans
Les mots, ces sacrés mots ! Je les sens militants
Revendiquer leurs droits, oubliant leur devoir
De me laisser en paix et de souffler un soir !
Que me voulez-vous ? Qu’ai-je fait ? Pour supporter
Vos tourments, torturé ! Je l’avoue de porter
Des mots qui rêvent en secret, de liberté
De partir pour l’inconnu, vous avez gagné !
Courez ! Courez ! Quittez ce cerveau vers mes mains
Je les vois se bousculer sur le parchemin
Ils frétillent, tels des poissons, dans un bocal
S’agitent sans cesse, de leur vigueur bancale !
Ecoutez ! Tous mes mots, contrôlez vos humeurs
Je comprends vos ardeurs, vos envies d’escrimeurs
Prenez garde au chaos, laissez le temps, au temps
A trop vouloir, on perd, la chaleur du printemps !
Il est vrai ! J’ai écrit beaucoup et ils ont pris goût
Les mots, à se presser quand, malgré mon bagou
Je préférais les coucher sur du papier
Bref ! Ils continuent à me casser les pieds !
Ni jour, ni nuit, que le néant, que le chaos
J’ai dans la tête, des mots, des lambeaux de mots
J’ai peur de penser, rêver, j’en perds la raison
Un vent de folie m’envahit, tout est abscons !
Un feu grégeois, embrase, incendie, les gréements
Du vaisseau de mon esprit, je sais qu’il me ment
Celui que je suis, j’ai pour lui que du mépris
Tout n’est que furie, tromperie et duperie !
Je sens venir la vague qui va fracasser
Briser, en mille parts, les tableaux du passé
Mes souvenirs ? Je suis un marin en péril
J’ai peur de m’échouer sur des rochers stériles !
Je ne peux plus lutter et je perds le sommeil
Je crains ce mal en moi, peur de rester en éveil
J’ai contracté un jour, un de ces vilains maux
Frénésie de l’écrit, ce je, ce jeu de mots !
Que folie dans l’esprit ! Un combat de Titans
Les mots, ces sacrés mots ! Je les sens militants
Revendiquer leurs droits, oubliant leur devoir
De me laisser en paix et de souffler un soir !
Que me voulez-vous ? Qu’ai-je fait ? Pour supporter
Vos tourments, torturé ! Je l’avoue de porter
Des mots qui rêvent en secret, de liberté
De partir pour l’inconnu, vous avez gagné !
Courez ! Courez ! Quittez ce cerveau vers mes mains
Je les vois se bousculer sur le parchemin
Ils frétillent, tels des poissons, dans un bocal
S’agitent sans cesse, de leur vigueur bancale !
Ecoutez ! Tous mes mots, contrôlez vos humeurs
Je comprends vos ardeurs, vos envies d’escrimeurs
Prenez garde au chaos, laissez le temps, au temps
A trop vouloir, on perd, la chaleur du printemps !
Il est vrai ! J’ai écrit beaucoup et ils ont pris goût
Les mots, à se presser quand, malgré mon bagou
Je préférais les coucher sur du papier
Bref ! Ils continuent à me casser les pieds !