- Inscrit
- 19 Octobre 2018
- Messages
- 3,307
- J'aime
- 5,858
- Points
- 173
- Age
- 85
- Localité
- Orléans
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Des Caprices du vent il faut se soucier !
Il y avait un vent à décorner les bœufs
Confiant à Éole une lettre-poème
Je lui dis porte la vers la femme que j’aime
Le papier est léger je ne suis pas verbeux.
J’y parle un peu d’amour sans manquer de pudeur
Mais mon cœur soucieux de franchir la distance
Explique un sentiment ayant son importance
Afin qu’Elle y perçoive une réelle ardeur.
Le texte bien plié volait allégrement
Et dans le lit du vent avait bonne vitesse
J’espérais qu’il serait plus doux qu’une caresse
Que ses yeux en auraient un subtil agrément.
Éole, ayant l’humeur, ce jour là, dépressive
Changea soudain de cap se mit à divaguer
Et le zéphyr étant capable de blaguer
Sur une girouette empala ma missive
Le vent enfin tomba et donc la lettre aussi
Au pied d’une douairière avide et redoutable
Qui crut que le papier voulait lui être aimable
Et de me découvrir eut soudain le souci.
Éole qui est sot, quand le destin s’en mêle,
Conçut un vent contraire utile à un retour
Je reçus un écrit me disant sans détour
Que si je venais mâle elle serait femelle.
Je ne répondis pas, l’excès de politesse
Aurait pu m’apporter bien des vicissitudes
La dame écrivant mal était sans aptitudes
Et même l’orthographe en montrait la détresse.
Lors reprenant la plume avec quelque vigueur
Je désertai le vent et sa poste erratique
Faisant de l’écriture un refuge magique
À ma belle pour m’ouvrir je choisis le facteur.
Et de lignes écrites corrigées et polies
Reflétant le désir dont je la savais digne
Je rimais pour ma douce, en secret, maintes lignes
Imaginant parfois d’indiscrètes folies.
Il y avait un vent à décorner les bœufs
Confiant à Éole une lettre-poème
Je lui dis porte la vers la femme que j’aime
Le papier est léger je ne suis pas verbeux.
J’y parle un peu d’amour sans manquer de pudeur
Mais mon cœur soucieux de franchir la distance
Explique un sentiment ayant son importance
Afin qu’Elle y perçoive une réelle ardeur.
Le texte bien plié volait allégrement
Et dans le lit du vent avait bonne vitesse
J’espérais qu’il serait plus doux qu’une caresse
Que ses yeux en auraient un subtil agrément.
Éole, ayant l’humeur, ce jour là, dépressive
Changea soudain de cap se mit à divaguer
Et le zéphyr étant capable de blaguer
Sur une girouette empala ma missive
Le vent enfin tomba et donc la lettre aussi
Au pied d’une douairière avide et redoutable
Qui crut que le papier voulait lui être aimable
Et de me découvrir eut soudain le souci.
Éole qui est sot, quand le destin s’en mêle,
Conçut un vent contraire utile à un retour
Je reçus un écrit me disant sans détour
Que si je venais mâle elle serait femelle.
Je ne répondis pas, l’excès de politesse
Aurait pu m’apporter bien des vicissitudes
La dame écrivant mal était sans aptitudes
Et même l’orthographe en montrait la détresse.
Lors reprenant la plume avec quelque vigueur
Je désertai le vent et sa poste erratique
Faisant de l’écriture un refuge magique
À ma belle pour m’ouvrir je choisis le facteur.
Et de lignes écrites corrigées et polies
Reflétant le désir dont je la savais digne
Je rimais pour ma douce, en secret, maintes lignes
Imaginant parfois d’indiscrètes folies.